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RDC: une plainte déposée en Belgique contre l'entourage du président Tshisekedi

En avril dernier, un rapport de l'ONG « DESC » a affirmé que les riches ressources minières de l’ancienne province du Katanga font l’objet d’une exploitation, désordonnée, d’un pillage systématique et il accuse le clan du président Félix Tshisekedi de prédation familiale. Il cite des exploitations minières aux mains d’une dizaine de membres de la famille du président, dont son frère, sa mère et sa femme. Parmi eux, neuf ont la nationalité belge. Le dernier rebondissement en date dans cette affaire est une plainte formellement déposée auprès de la justice belge ce mardi 8 juillet.



En avril dernier, l’ONG « DESC » la plateforme des organisations de la société civile pour la promotion et la défense des Droits Économiques, Sociaux et Culturels en République démocratique du Congo a publié un rapport intitulé « Vision du chef de l’État dans les mines ; entre envahissement des sites miniers des entreprises privées et exploitation minière illégale légalisée, il n'y a qu’un pas ».

À la suite des révélations contenues dans le dossier, une plainte de 80 pages a été déposée auprès du procureur du parquet fédéral à Bruxelles ce mardi 8 juillet. Ce document s’intitule « dénonciation de faits » et neuf membres du clan du président Félix Tshisekedi  sont accusés de piller les ressources minières du Katanga à leur profit.
 
L’activiste Jean-Pierre Muteba est porte-parole des associations qui luttent contre la corruption, l’exploitation illégale des mines, les détournements et le blanchiment d’argent. Pour lui, les nombreux rapports au Congo n’ont pas eu l’effet escompté, d’où cette plainte en justice contre ces neuf personnes qui ont toutes la nationalité belge. Corruption, blanchiment, détournement et infractions pénales financières figurent dans la plainte déposée en Belgique au nom d’un collectif d’avocats katangais par maître Bernard Maingain.

Il se refuse à confirmer les noms des neuf membres de la famille du président congolais qui sont visés, car il veut laisser la justice suivre son cours dans l’espoir que des mandats d’arrêt puissent être décernés. 
 
 

Avec RFI

Mercredi 9 Juillet 2025 - 10:25


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