Dans une salle archicomble, et sous haute surveillance policière, les dix-neuf accusés ont comparu le 7 février pour entendre la lecture de l’acte d’accusation. Le Ministère public les accuse de tentative de coup d’Etat.
Ces hommes appartiendraient tous à l’UNR, l’Union démocratique des nationalistes pour le renouveau, un mouvement non autorisé au Congo Kinshasa. Ils auraient essayé de se procurer des armes : 5.000 AK47, 1.000 grenades, des missiles sol-air et sol-sol notamment, ainsi que du matériel de télécommunications pour mener leur entreprise à bien.
A la lecture de cette liste d’armements, un murmure parcourt la salle. Ces hommes auraient également cherché à avoir un entraînement militaire, mais la police a très vite eu vent de leurs projets. Ils ont été placés sous surveillance et arrêtés au Limpopo où ils s’entraînaient au maniement des armes sous couvert d’une formation de garde spécialisé dans la lutte contre le braconnage.
Deux hommes ont tout de même réussi à échapper aux forces de l’ordre, deux hommes présentés comme des leaders de ce mouvement : Etienne Kabila et le général Yakatumbu.
Ce sont donc pour l’instant, dix-neuf personnes qui vont devoir répondre devant la justice sud-africaine, d’une violation présumée de la loi sur l’assistance militaire étrangère. En clair, ils sont accusés d’activités de mercenariat. C’est illégal, et c’est un sujet très sensible en Afrique du Sud.
Source : Rfi.fr
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