L’Afrique du Sud avait investi quelque cinq milliards d’euros pour moderniser son armée sous Thabo Mbeki. AFP PHOTO / ALEXANDER JOE
Terry Crawford-Browne ne devait pas se présenter devant la commission avant mars prochain. Pourtant il était là, lundi, pour les premières auditions.
« J’apprends que la session du lundi après-midi sera une session à huis clos. Ce qui entre en contradiction avec ce qu’avait promis le ministre de la Justice en 2011 », fait-il remarquer. « Il avait dit que ce serait un processus ouvert et transparent. Et donc, commencer les auditions par une session à huis clos, cela suggérait que tout le processus allait être un fiasco complet. »
Terry Crawford-Browne décide donc de déposer un recours devant la commission. Le juge Willie Seriti qui la préside lui demande de revenir le lendemain pour en lire le contenu : « Nous pensons que ces contrats sont inconstitutionnels, illégaux et frauduleux et il y a suffisamment de preuves pour étayer ça. Donc ce que nous disons, c’est que si ces contrats sont frauduleux, ceux qui les ont orchestré ne devraient pas en bénéficier. Il faut donc annuler les contrats, rendre les armes et récupérer l’argent. »
Des arguments qui ont été balayés du revers de la main par le juge, qui a rejeté le recours de l’activiste. Et depuis, les officiers supérieurs de l’armée sud-africaine qui ont témoigné, assurent du bien-fondé des investissements et de la légalité des contrats.
« J’apprends que la session du lundi après-midi sera une session à huis clos. Ce qui entre en contradiction avec ce qu’avait promis le ministre de la Justice en 2011 », fait-il remarquer. « Il avait dit que ce serait un processus ouvert et transparent. Et donc, commencer les auditions par une session à huis clos, cela suggérait que tout le processus allait être un fiasco complet. »
Terry Crawford-Browne décide donc de déposer un recours devant la commission. Le juge Willie Seriti qui la préside lui demande de revenir le lendemain pour en lire le contenu : « Nous pensons que ces contrats sont inconstitutionnels, illégaux et frauduleux et il y a suffisamment de preuves pour étayer ça. Donc ce que nous disons, c’est que si ces contrats sont frauduleux, ceux qui les ont orchestré ne devraient pas en bénéficier. Il faut donc annuler les contrats, rendre les armes et récupérer l’argent. »
Des arguments qui ont été balayés du revers de la main par le juge, qui a rejeté le recours de l’activiste. Et depuis, les officiers supérieurs de l’armée sud-africaine qui ont témoigné, assurent du bien-fondé des investissements et de la légalité des contrats.
Le chasseur ultra moderne «Gripen» équipe l'armée de l'air d'Afrique du Sud. Photo: DanieVDM, source: Wikipédia |
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