Pas moins de 16 accords bilatéraux ont été signés entre Pretoria et Khartoum cette semaine en Chine. Les deux pays veulent renforcer leur coopération. Et le président sud-africain a accepté une invitation de son homologue soudanais.
Une rencontre qui ne plaît pas à tout le monde, après le scandale provoqué par la présence d’Omar el-Béchir au sommet de l’Union africaine à Johannesburg, en juin dernier.
Le gouvernement sud-africain avait laissé le leader soudanais quitter le territoire, et ce malgré une interdiction de justice. Aussi, cette nouvelle rencontre est perçue comme une provocation par le principal parti d’opposition.
Selon l’Alliance démocratique, il s’agit d’un nouvel affront à la justice. Le parti accuse le président Zuma d’avoir violé la Constitution en refusant d’arrêter le leader soudanais.
Le gouvernement estime que le président el-Béchir bénéficiait d’une immunité en participant au sommet de l’Union africaine. Nul doute que l’affaire n’est pas terminée, surtout si le président Zuma se rend au Soudan d’ici la fin de l’année.
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