Imputé aux Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti, le raid survenu jeudi 4 décembre aurait fait 79 morts, dont 40 enfants, selon une source locale citée par l'AFP. Ce nouveau massacre intervient quelques semaines seulement après la prise de la ville d'El-Fasher par les paramilitaires qui sont accusés d'avoir, là aussi, perpétrés des atrocités.
Le bilan reste encore incertain mais il s'annonce d'ores et déjà dramatique : au Soudan, des bombardements aériens menés par drones ont tués des dizaines de civils dont de nombreux enfants, jeudi 4 décembre, à Kalogi, une ville contrôlée par l'armée régulière située dans l'État du Sud-Kordofan où se concentrent actuellement la plupart des combats qui l'opposent aux Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti.
Après avoir pris El-Fasher, le dernier bastion de l'armée au Darfour, à la fin du mois d'octobre, les FSR ont poussé leur offensive dans la région voisine, une zone agricole fertile également riche en or et en installation pétrolières.
Selon un responsable local cité par l’AFP, Kalogi aurait été frappée à trois reprises. Un premier raid aurait visé une école maternelle, un deuxième un hôpital, tandis qu'un troisième aurait pris pour cible les « personnes qui tentaient de secourir les enfants », affirme Essam al-Din al-Sayed, le chef de l'unité administrative de la ville.
Une attaque imputée aux FSR
Selon lui, l'attaque - dont il impute la responsabilité aux FSR - a fait 79 morts, dont 40 enfants, un bilan impossible à vérifier à ce stade en raison des communications difficiles dans cette zone à l'accessibilité délicate.
Dès jeudi 4 décembre, l’Unicef confirmait pour sa part la mort de plus de 10 enfants âgés de cinq à sept ans. Quant à l'Union africaine (UA), elle fait état de plus de 100 morts dans un communiqué publié ce dimanche 7 décembre. Alors que la prise d'El-Fasher par les FSR a été marquée par d'innombrables massacres, viols et pillages, selon les multiples témoignages d'acteurs humanitaires et de rescapés qui ont été recueillis, le président de la commission de l'UA, Mahmoud Ali Youssouf, s'est dit, lui, « consterné par les atrocités croissantes et répétées commises contre les civils dans la région ».
Le bilan reste encore incertain mais il s'annonce d'ores et déjà dramatique : au Soudan, des bombardements aériens menés par drones ont tués des dizaines de civils dont de nombreux enfants, jeudi 4 décembre, à Kalogi, une ville contrôlée par l'armée régulière située dans l'État du Sud-Kordofan où se concentrent actuellement la plupart des combats qui l'opposent aux Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti.
Après avoir pris El-Fasher, le dernier bastion de l'armée au Darfour, à la fin du mois d'octobre, les FSR ont poussé leur offensive dans la région voisine, une zone agricole fertile également riche en or et en installation pétrolières.
Selon un responsable local cité par l’AFP, Kalogi aurait été frappée à trois reprises. Un premier raid aurait visé une école maternelle, un deuxième un hôpital, tandis qu'un troisième aurait pris pour cible les « personnes qui tentaient de secourir les enfants », affirme Essam al-Din al-Sayed, le chef de l'unité administrative de la ville.
Une attaque imputée aux FSR
Selon lui, l'attaque - dont il impute la responsabilité aux FSR - a fait 79 morts, dont 40 enfants, un bilan impossible à vérifier à ce stade en raison des communications difficiles dans cette zone à l'accessibilité délicate.
Dès jeudi 4 décembre, l’Unicef confirmait pour sa part la mort de plus de 10 enfants âgés de cinq à sept ans. Quant à l'Union africaine (UA), elle fait état de plus de 100 morts dans un communiqué publié ce dimanche 7 décembre. Alors que la prise d'El-Fasher par les FSR a été marquée par d'innombrables massacres, viols et pillages, selon les multiples témoignages d'acteurs humanitaires et de rescapés qui ont été recueillis, le président de la commission de l'UA, Mahmoud Ali Youssouf, s'est dit, lui, « consterné par les atrocités croissantes et répétées commises contre les civils dans la région ».
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