La communauté de Mkhwanazi attendait le retour de ses terres depuis 103 ans, à l'époque où les Britanniques se les étaient appropriées. Les presque 5000 hectares de forêt leur ont été remis par Cyril Ramaphosa ce dimanche. Le président de la Republique a fait le déplacement, pour cette restitution symbolique, la première d'une longue série, promet-il.
Car Ramaphosa le reconnaît, la réforme de la terre est « lente et laborieuse » depuis la fin de l'apartheid. Sur les 80 000 demandes de restitution déposées en 1994, seules 8% ont abouti.
Si le débat actuel se concentre sur les fermiers blancs, menacés d'être expropriés sans recevoir de compensation, Cyril Ramaphosa a prouvé ce dimanche qu'il y avait une autre voie à la redistribution des terres. Celles de Mkhwanazi appartenaient au gouvernement, c'est le cas pour 15% des terres sud-africaines.
« Nous allons accélérer le processus » a répété le président, affirmant que 25 autres terres gouvernementales allaient être restituées dans les semaines à venir.
Car Ramaphosa le reconnaît, la réforme de la terre est « lente et laborieuse » depuis la fin de l'apartheid. Sur les 80 000 demandes de restitution déposées en 1994, seules 8% ont abouti.
Si le débat actuel se concentre sur les fermiers blancs, menacés d'être expropriés sans recevoir de compensation, Cyril Ramaphosa a prouvé ce dimanche qu'il y avait une autre voie à la redistribution des terres. Celles de Mkhwanazi appartenaient au gouvernement, c'est le cas pour 15% des terres sud-africaines.
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