
Ces derniers voient en effet le volume de leurs ventes augmenter à l’approche de la plus grande fête musulmane.
Lors de cette fête, les musulmans dakarois, à l’image de ceux du reste du monde, imiteront le geste d’Abraham qui voulait sacrifier son fils en signe de soumission à Allah, avant que l’ange Gabriel ne le substitue par un mouton.
Cette année, la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire annonce que la fête de l’Aïd-el-kébir sera célébrée par les musulmans sénégalais, le 5 octobre prochain.
Etabli aux abords des deux voies de Sacré-Coeur, Talla Sarr, 12 ans, s’adonne à ce commerce pour trouver des revenus lui permettant d’aider ses parents.
"Je vends du foin pour aider ma famille", explique-t-il, indiquant que "les affaires marchent bien pendant cette période, parce que les vendeurs de moutons sont obligés de venir vers nous pour nourrir leur bétail."
"Le sac coûte 4.000 FCFA. Les prix au détail varient entre 500 FCFA et 1.000 FCFA", précise l’élève qui s’est reconverti en commerçant, le temps de cette période coïncidant avec les vacances scolaires.
Même son de cloche chez Oumar Touré. La quarantaine sonnée, il confie avoir réalisé une bonne affaire ces jours-ci. "J’ai fais un chargement que j’ai réussi à écouler à Louga. Je suis venu à Dakar pour vendre le deuxième", raconte-t-il.
"Je vends le sac de foin entre 3.000 et 3.500 FCFA. Cependant, les autres aliments comme le +ripass+ [nom d’un aliment de bétail], que je vends également, rapportent plus", a-t- il fait remarquer.
"Il arrive que je fasse une recette journalière de 20.000 FCFA, parce que les moutons mangent beaucoup", déclare-t-il, le sourire aux lèvres.
En vendeur expérimenté, Amadou Thiam a choisi de prendre place près des vendeurs de moutons installés à Sicap Karack, non loin de l’école Masse Massaër Niane. Un endroit qu’il juge très stratégique pour son commerce.
"Je me mets à côté des vendeurs de moutons, parce que c’est une façon pour moi d’écouler plus vite ma marchandise", explique-t-il.
Une démarche que partage Abdoulaye Niang qui estime que les éleveurs de moutons n’ont pas besoin de se déplacer pour aller chercher l’aliment de bétail. Lui qui ne trouverait rien à redire, même si les vendeurs de moutons restaient bien après la Tabski.
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