«Il est normal quand il y a des évènements d’une telle gravité, surtout qu’il y a mort d’homme, et qu’il y a beaucoup, de blessés, que le procureur s’autosaisisse. Maintenant, c’est à la suite de l’enquête qu’intervient l’opportunité de poursuite », a déclaré le Président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme, Assane Dioma Ndiaye.
Ce dernier se prononçait sur la décision du procureur de se pencher sur les conditions ayant conduit à la mort d’un détenu à Rebeuss, ainsi que de nombreuses blessures aussi bien du côté des prisonniers que des gardes pénitentiaires.
A l’en croire, cette affaire n’est pas si simple car, explique-t-il, deux critères doivent être pris en comptes. D’abord «les bases raisonnables de poursuite» qui concernent les éléments matériels d’une infraction ou d’un crime.
A la suite de ce premier critère, un deuxième entre en jeu, et c’est là où les choses se corsent concernant l’affaire de Rebeuss : « Le deuxième élément, c’est l’opportunité de poursuite. Et c’est là où ce sera difficile dans cette affaire parce que si l’on se réfère aux déclarations du colonel Diop qui estime que ce sont entre 600 et 700 détenus qui se sont rués vers les portes de la prison».
Selon lui «Il y a beaucoup de paramètres que le procureur doit prendre en compte et je pense qu’il réfléchira par deux fois dans le traitement de cette affaire». Surtout que, se demande-t-il : «est-ce qu’aujourd’hui, cette éventualité n’irait pas à l’encontre de l’apaisement qui est souhaité par tout le monde» ?
Ce dernier se prononçait sur la décision du procureur de se pencher sur les conditions ayant conduit à la mort d’un détenu à Rebeuss, ainsi que de nombreuses blessures aussi bien du côté des prisonniers que des gardes pénitentiaires.
A l’en croire, cette affaire n’est pas si simple car, explique-t-il, deux critères doivent être pris en comptes. D’abord «les bases raisonnables de poursuite» qui concernent les éléments matériels d’une infraction ou d’un crime.
A la suite de ce premier critère, un deuxième entre en jeu, et c’est là où les choses se corsent concernant l’affaire de Rebeuss : « Le deuxième élément, c’est l’opportunité de poursuite. Et c’est là où ce sera difficile dans cette affaire parce que si l’on se réfère aux déclarations du colonel Diop qui estime que ce sont entre 600 et 700 détenus qui se sont rués vers les portes de la prison».
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