
Le député Cheikh Bamba Dieye a déclaré que l’effervescence du champ politico-social a pour source la légèreté avec laquelle le régime gérons l’Etat de droit dans le pays. Il a soutenu que le gouvernement du Sénégal a failli. Car pour lui, cette séance pour encore reporter les locales est un aveu d’incompétence. Le député l’a fait savoir lors de son intervention en plénière, ce vendredi portant sur le report des élections locales pour au plus tard le 27 mars 2022.
« Nous venons de frôler le pire parce que collectivement, vous et nous avons failli à notre mission de guider nos concitoyens sur le rigoureux chemin de la paix par l’exercice de la vérité et de la justice. Je vous fais remarquer que l’effervescence de notre champ politico-social a pour source la légèreté avec laquelle nous gérons l’Etat de droit dans notre pays. Or, l’Etat de droit refuse toute forme de manipulation de la règle de droit au profit du prince », a remarqué Cheikh Bamba Dieye.
Qui exige que tous (Etat et citoyens) se soumettent à la règle de droit, à la légalité et au respect du calendrier électoral dans ce qu’il a de plus fondamental et de plus juste.
« La convocation de cette séance est un aveu d’incompétence »
Poursuivant ses propos, le député soutient que le gouvernement du Sénégal a failli. Car pour lui, cette séance pour encore reporter les locales est un aveu d’incompétence. « Le gouvernement du Sénégal a failli, parce que la convocation de cette séance pour encore reporter les locales est un aveu d’incompétence. Gouverner, c’est prévoir et il vous a été échu conformément à nos lois, la mission de gouverner ce pays. Après neuf années d’exercice du pouvoir, nous constatons que notre démocratie est devenue malheureusement une caricature qui donne au président de la République et à sa majorité tous les droits comme le droit de choisir qui doit ou non s’opposer à eux, le droit d’avoir la haute main sur tout le processus électoral, le droit de décider seul avec une remarquable opacité et de manière unilatérale la date des élections », dit-il.
Selon le député, en ces moments troubles, la sécurité est elle-même devenue relative parce qu’elle dépend aujourd’hui de la qualité de la gouvernance publique qui, dit-il, « lorsqu’elle est vertueuse, offre aux tenants du pouvoir la quiétude du devoir accompli et dans le cas contraire, les expose à la vindicte populaire »
Aux yeux Cheikh Bamba Dieye, une démocratie se construit entre le pouvoir et l’opposition sous le regard du citoyen à travers une compétition régulière et transparente. Pour lui, « Ce n’est pas retenir la leçon que de s’invectiver ou de bander les muscles en perspective de la prochaine confrontation ».
« Nous venons de frôler le pire parce que collectivement, vous et nous avons failli à notre mission de guider nos concitoyens sur le rigoureux chemin de la paix par l’exercice de la vérité et de la justice. Je vous fais remarquer que l’effervescence de notre champ politico-social a pour source la légèreté avec laquelle nous gérons l’Etat de droit dans notre pays. Or, l’Etat de droit refuse toute forme de manipulation de la règle de droit au profit du prince », a remarqué Cheikh Bamba Dieye.
Qui exige que tous (Etat et citoyens) se soumettent à la règle de droit, à la légalité et au respect du calendrier électoral dans ce qu’il a de plus fondamental et de plus juste.
« La convocation de cette séance est un aveu d’incompétence »
Poursuivant ses propos, le député soutient que le gouvernement du Sénégal a failli. Car pour lui, cette séance pour encore reporter les locales est un aveu d’incompétence. « Le gouvernement du Sénégal a failli, parce que la convocation de cette séance pour encore reporter les locales est un aveu d’incompétence. Gouverner, c’est prévoir et il vous a été échu conformément à nos lois, la mission de gouverner ce pays. Après neuf années d’exercice du pouvoir, nous constatons que notre démocratie est devenue malheureusement une caricature qui donne au président de la République et à sa majorité tous les droits comme le droit de choisir qui doit ou non s’opposer à eux, le droit d’avoir la haute main sur tout le processus électoral, le droit de décider seul avec une remarquable opacité et de manière unilatérale la date des élections », dit-il.
Selon le député, en ces moments troubles, la sécurité est elle-même devenue relative parce qu’elle dépend aujourd’hui de la qualité de la gouvernance publique qui, dit-il, « lorsqu’elle est vertueuse, offre aux tenants du pouvoir la quiétude du devoir accompli et dans le cas contraire, les expose à la vindicte populaire »
Aux yeux Cheikh Bamba Dieye, une démocratie se construit entre le pouvoir et l’opposition sous le regard du citoyen à travers une compétition régulière et transparente. Pour lui, « Ce n’est pas retenir la leçon que de s’invectiver ou de bander les muscles en perspective de la prochaine confrontation ».
Autres articles
-
APR : Pape Malick Ndour promu coordinateur national de la Convergence des cadres républicains
-
Débat sur la 2STV : Ousseynou Ly revient sur ses déclarations et réfute toute critique contre Sonko
-
Ousseynou Ly : « Un bon chef ne règle pas ses désaccords en public »
-
Clans au sein de Pastef : Ousseynou Ly appelle à l’unité et balaie les allégations de division
-
Correction des inégalités sociales : Ousmane Sonko exige l’intégration de l’équité dans chaque département ministériel