Ce proche des frères Kouachi va être présenté à un juge en vue de l’exécution d’une peine de prison ainsi que d’une mise en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » dans une autre information judiciaire.
Le djihadiste Peter Cherif a été déféré dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 décembre au parquet de Paris en vue de l’exécution d’une peine de cinq ans de prison prononcée à son encontre en mars 2011, a annoncé le parquet. Cet homme, qui avait disparu au dernier jour de son procès à Paris, a été arrêté le 16 décembre à Djibouti et placé en garde à vue à son arrivée en France le 23 décembre.
Il doit également être présenté jeudi à un juge d’instruction, dans le cadre d’une nouvelle information judiciaire, et le parquet a requis sa mise en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » ainsi que son placement en détention provisoire, a-t-on appris de même source.
Cette information judiciaire est consécutive à une enquête préliminaire ouverte en 2017. Selon une source proche du dossier, cette dernière visait le séjour et les activités de Peter Cherif au Yémen, où il était devenu un cadre d’Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA). Il avait été inscrit en septembre 2015 par les Etats-Unis sur leur liste noire des « combattants terroristes étrangers » et figurait parmi les djihadistes français les plus recherchés au monde.
Pas officiellement visé par l’enquête sur l’attentat de janvier 2015
Proche des frères Kouachi, les auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015, Peter Cherif est considéré comme une précieuse source d’informations pour les services de renseignements occidentaux comme pour la justice française. A ce stade, il n’est toutefois pas officiellement visé par l’enquête sur cet attentat. Et selon une autre source proche du dossier, il avait fait valoir son droit au silence au début de sa garde à vue.
Arrêté une première fois à Fallouja, en Irak, fin 2004, alors qu’il combattait dans les rangs d’Al-Qaida en Irak, Peter Cherif, condamné à quinze ans de prison à Bagdad, s’était ensuite évadé en mars 2007 pour rejoindre la Syrie. Extradé par la suite en France, il y fut incarcéré pendant dix-huit mois. Il avait finalement disparu en mars 2011, absent au délibéré de son procès à Paris, et avait pris la fuite vers le Yémen. Condamné à cinq de prison, il avait fait immédiatement l’objet d’un mandat d’arrêt en vue de l’exécution de sa peine.
Le djihadiste Peter Cherif a été déféré dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 décembre au parquet de Paris en vue de l’exécution d’une peine de cinq ans de prison prononcée à son encontre en mars 2011, a annoncé le parquet. Cet homme, qui avait disparu au dernier jour de son procès à Paris, a été arrêté le 16 décembre à Djibouti et placé en garde à vue à son arrivée en France le 23 décembre.
Il doit également être présenté jeudi à un juge d’instruction, dans le cadre d’une nouvelle information judiciaire, et le parquet a requis sa mise en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » ainsi que son placement en détention provisoire, a-t-on appris de même source.
Cette information judiciaire est consécutive à une enquête préliminaire ouverte en 2017. Selon une source proche du dossier, cette dernière visait le séjour et les activités de Peter Cherif au Yémen, où il était devenu un cadre d’Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA). Il avait été inscrit en septembre 2015 par les Etats-Unis sur leur liste noire des « combattants terroristes étrangers » et figurait parmi les djihadistes français les plus recherchés au monde.
Pas officiellement visé par l’enquête sur l’attentat de janvier 2015
Proche des frères Kouachi, les auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015, Peter Cherif est considéré comme une précieuse source d’informations pour les services de renseignements occidentaux comme pour la justice française. A ce stade, il n’est toutefois pas officiellement visé par l’enquête sur cet attentat. Et selon une autre source proche du dossier, il avait fait valoir son droit au silence au début de sa garde à vue.
Arrêté une première fois à Fallouja, en Irak, fin 2004, alors qu’il combattait dans les rangs d’Al-Qaida en Irak, Peter Cherif, condamné à quinze ans de prison à Bagdad, s’était ensuite évadé en mars 2007 pour rejoindre la Syrie. Extradé par la suite en France, il y fut incarcéré pendant dix-huit mois. Il avait finalement disparu en mars 2011, absent au délibéré de son procès à Paris, et avait pris la fuite vers le Yémen. Condamné à cinq de prison, il avait fait immédiatement l’objet d’un mandat d’arrêt en vue de l’exécution de sa peine.
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