L'entrée du ministère de la Défense yéménite était en travaux. Une aubaine pour les assaillants. Un premier véhicule, bourré d'explosifs fonce dans l'entrée du complexe, explose et anéantit tous les dispositifs de sécurité.
Les kamikazes périssent dans l'explosion, mais du même coup permettent à leurs complices de pénétrer dans l'enceinte à l'aide d'un deuxième véhicule. Ces derniers munis d'armes automatiques investissent alors l'hôpital militaire et deux autres bâtiments. Depuis l'armée a mis fin à l'attaque, mais au prix d'un carnage.
52 morts, 167 blessés, des salles d'hôpital dévastées, des mares de sang, des corps déchiquetés. Parmi les morts, cinq médecins étrangers (deux Allemands, deux Vietnamiens, et un Yéménite), ainsi que trois infirmières (deux Philippines et une Indienne). L'attaque est attribuée aux partisans d'al-Qaïda. De quoi compliquer encore plus la tâche du président Mansour Hadi.
Élu en 2012 pour une période intérimaire de 2 ans, il avait lancé un dialogue national censé aboutir à une nouvelle Constitution et à des élections générales. Aucun progrès depuis, au contraire. L'opposition politique du sud du pays réclame une large autonomie ce à quoi se refusent les dirigeants du Nord.
Source : Rfi.fr
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