Cette menace intervient alors que le Kenya fait face à une hausse des contaminations. Le taux de positivité aux tests a presque atteint les 15% ces derniers jours (1546 nouveaux cas ont été détectés dans les dernières 24h). Alors que la campagne de vaccination entamée début mars stagne : moins de 3% de la population adulte kényane a été vaccinée.
Un taux de vaccination estimé trop faible au sein des services publics kényans selon leur directeur, Joseph Kinyua. Notamment chez le personnel de sécurité et éducatif, officiellement deux groupes prioritaires. Du côté des professeurs par exemple, seulement un tiers des personnes visées ont reçues leur première dose.
Dans son mémo, Joseph Kinyua affirme pourtant que l’accès aux vaccins s’est amélioré. Il dénonce le fait que « certains fonctionnaires refusent le vaccin pour rester chez eux ». Une attitude qui pénalise le fonctionnement des services publics selon lui.
Ces menaces de sanctions ont été reçues avec inquiétude chez les fonctionnaires. Pour Charles Mukhwaya, secrétaire général de la Confédération des syndicats du service public, la date du 23 août est irréaliste. Plus de la moitié des 800 000 employés du service public n’ont pas encore été vaccinés. La perspective de punitions surtout semble injuste car certains des salariés n’ont pas accès au vaccin, notamment en zones rurales.
Mais le gouvernement promet un meilleur déploiement des doses pour atteindre son objectif de dix millions de vaccinés d’ici la fin de l’année. Treize millions de vaccins Johnson & Johnson sont notamment attendues ce mois-ci.
Un taux de vaccination estimé trop faible au sein des services publics kényans selon leur directeur, Joseph Kinyua. Notamment chez le personnel de sécurité et éducatif, officiellement deux groupes prioritaires. Du côté des professeurs par exemple, seulement un tiers des personnes visées ont reçues leur première dose.
Dans son mémo, Joseph Kinyua affirme pourtant que l’accès aux vaccins s’est amélioré. Il dénonce le fait que « certains fonctionnaires refusent le vaccin pour rester chez eux ». Une attitude qui pénalise le fonctionnement des services publics selon lui.
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