Le bus, parti ce jeudi de Nairobi pour l'est du pays, est un porte-drapeau du projet de prévention des conflits. Grâce à ce partenariat, la Croix-Rouge est par exemple en train de réinsérer plus de 500 jeunes membres de gangs à Mombasa, la grande ville de la côte.
« On les convainc de se rendre. Ils passent en justice, explique Mohammed Rajab, coordonnateur. Soit les victimes pardonnent, soit des compensations sont versées. Le jeune est blanchi puis nous l'aidons à se réinsérer. Mais tous ne se rendent pas, notamment les drogués qui ont du mal à penser par eux-mêmes ».
Le projet s'étend sur huit comtés de l'Est et la côte kényane. Des zones où le chômage et la déscolarisation font tomber les jeunes dans la délinquance voire le terrorisme.
Pour l'ambassadeur de l'Union européenne, Stefano Dejak, ce genre de programme doit se poursuivre : « Cela empêchera la colère de ces jeunes chômeurs et sans espoir de se transformer en violence. Ce projet aide à combattre l'instabilité, les conflits, le terrorisme, l'extrémisme. Et c'est aussi la meilleure façon de faire face à la crise migratoire ».
Le projet a notamment permis la signature d'une paix entre gangs de Mombasa ou encore la construction d'un centre de désintoxication à Lamu. La Croix-Rouge souhaite maintenant que l'Etat se joigne au partenariat pour qu'il se pérennise dans le temps.
« On les convainc de se rendre. Ils passent en justice, explique Mohammed Rajab, coordonnateur. Soit les victimes pardonnent, soit des compensations sont versées. Le jeune est blanchi puis nous l'aidons à se réinsérer. Mais tous ne se rendent pas, notamment les drogués qui ont du mal à penser par eux-mêmes ».
Le projet s'étend sur huit comtés de l'Est et la côte kényane. Des zones où le chômage et la déscolarisation font tomber les jeunes dans la délinquance voire le terrorisme.
Cela a notamment été le cas de Taoufiq Abdallah, 26 ans, ancien leader du gang TMK : « On cherchait de l'argent en volant, en agressant avec des machettes. La police nous pourchassait. Mais maintenant, je vends des œufs, du poisson et je lave des voitures. Je soutiens ma famille et je suis en paix. Je suis devenu quelqu'un de bien et je me sens libre ».
Pour l'ambassadeur de l'Union européenne, Stefano Dejak, ce genre de programme doit se poursuivre : « Cela empêchera la colère de ces jeunes chômeurs et sans espoir de se transformer en violence. Ce projet aide à combattre l'instabilité, les conflits, le terrorisme, l'extrémisme. Et c'est aussi la meilleure façon de faire face à la crise migratoire ».
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