Le Directeur du Centre de Recherches Ouest Africain, donne son point de vue sur la polémique autour du maintien du Président de la République au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), une mesure confirmée lors des dernières assises de la justice.
Réagissant à ce débat qui divise l’opinion publique, l’invite de la l'émission Grand Jury du dimanche sur la RFM, de ce dimanche 22 juin, a tenu à rappeler que l’indépendance de la justice dépend tant des textes que de ceux qui sont chargés de les appliquer. « L’indépendance de la justice, ça tient aux comportements et aux valeurs de ceux qui exercent la justice eux-mêmes », a-t-il déclaré, renvoyant les magistrats à leur propre responsabilité dans l’édification d’une justice équitable et crédible.
Face à ceux qui voient dans la présence du Chef de l’État au sein du CSM un obstacle à l’indépendance des juges, le Pr Sène recadre : « Les décisions qui sont prises par rapport à l’avancement des magistrats ne viennent pas du Chef de l’État », a-t-il souligné, rappelant que le Président ne saurait imposer sa volonté à la justice dans un État de droit. « L’indépendance de la justice n’est pas garantie par l’absence ou la présence du Président de la République. C’est un faux débat. Le président ne dicte pas sa loi aux juges », insiste-t-il.
Pour appuyer son propos, le Pr Sène a cité en exemple des figures emblématiques de l’histoire judiciaire sénégalaise, telles que Kéba Mbaye et Ousmane Camara, connus pour leur intégrité et leur indépendance, malgré les contextes politiques difficiles.
À travers cette prise de position, le directeur du CRAO invite les acteurs judiciaires à ne pas se défausser sur les institutions, mais à faire preuve de courage, d’éthique et de professionnalisme pour incarner une justice réellement indépendante. Un message clair dans un contexte où la refondation de la justice est au cœur des attentes citoyennes.
Réagissant à ce débat qui divise l’opinion publique, l’invite de la l'émission Grand Jury du dimanche sur la RFM, de ce dimanche 22 juin, a tenu à rappeler que l’indépendance de la justice dépend tant des textes que de ceux qui sont chargés de les appliquer. « L’indépendance de la justice, ça tient aux comportements et aux valeurs de ceux qui exercent la justice eux-mêmes », a-t-il déclaré, renvoyant les magistrats à leur propre responsabilité dans l’édification d’une justice équitable et crédible.
Face à ceux qui voient dans la présence du Chef de l’État au sein du CSM un obstacle à l’indépendance des juges, le Pr Sène recadre : « Les décisions qui sont prises par rapport à l’avancement des magistrats ne viennent pas du Chef de l’État », a-t-il souligné, rappelant que le Président ne saurait imposer sa volonté à la justice dans un État de droit. « L’indépendance de la justice n’est pas garantie par l’absence ou la présence du Président de la République. C’est un faux débat. Le président ne dicte pas sa loi aux juges », insiste-t-il.
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