Depuis la visite, durant la semaine du 13 janvier, du général français Pascal Ianni, à la tête du commandement pour l’Afrique à Dakar, c’est maintenant clair pour les militaires français. A la fin du mois de septembre, ils auront quitté le Sénégal, rapporte "Le Monde". Le calendrier n’est pas encore officiel mais les discussions techniques entre les deux parties pour un départ en bonne et due forme des éléments français au Sénégal (EFS) devraient commencer dans les deux semaines à venir.
Ce retrait était attendu. Le président français, Emmanuel Macron, appelait en 2022 à une réflexion sur « un dispositif plus léger » de la présence militaire française en Afrique. Côté sénégalais, le Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), arrivé vainqueur à la présidentielle de 2024, n’a jamais caché vouloir récupérer les emprises françaises au Sénégal.
Mais le calendrier s’est accéléré ces dernières semaines à la faveur d’une succession de prises de paroles politiques. Le 28 novembre 2024, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, répond au Monde. « N’y aura-t-il bientôt plus de soldats français au Sénégal ? » lui demande-t-on. « C’est évident », souligne-t-il. « Nous le ferons avec le respect qu’il faut, sans précipitation ni aucune pression », prend-il le soin de préciser.
Le 6 janvier, nouvelle accélération. Lors d’un discours devant les ambassadeurs français à Paris, Emmanuel Macron lâche que les chefs d’Etat africains ont « oublié » de « dire merci » lorsque la France était intervenue militairement au Sahel en 2013. « Nous avons proposé aux chefs d’Etat africains de réorganiser notre présence. Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », précise-t-il.
Ce retrait était attendu. Le président français, Emmanuel Macron, appelait en 2022 à une réflexion sur « un dispositif plus léger » de la présence militaire française en Afrique. Côté sénégalais, le Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), arrivé vainqueur à la présidentielle de 2024, n’a jamais caché vouloir récupérer les emprises françaises au Sénégal.
Mais le calendrier s’est accéléré ces dernières semaines à la faveur d’une succession de prises de paroles politiques. Le 28 novembre 2024, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, répond au Monde. « N’y aura-t-il bientôt plus de soldats français au Sénégal ? » lui demande-t-on. « C’est évident », souligne-t-il. « Nous le ferons avec le respect qu’il faut, sans précipitation ni aucune pression », prend-il le soin de préciser.
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