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Au sénégal, le collectif des cadres casamançais se rappelle au bon souvenir des autorités

Au Sénégal, le collectif des cadres casamançais se rappelle au bon souvenir des autorités. Dans une conférence de presse qu’il a tenue hier, il a réactivé une initiative nommée « La Casamance debout » et il demande que la position des rebelles ne soit pas la seule à être prise en compte si l’avenir de la Casamance doit être discuté.



Un démineur de l'ONG Handicap international au travail dans la région de Zinguinchor en mai 2011. Des centaines de personnes ont été victimes de mines en Casamance depuis le début du conflit en 1982. AFP/Seyllou
Un démineur de l'ONG Handicap international au travail dans la région de Zinguinchor en mai 2011. Des centaines de personnes ont été victimes de mines en Casamance depuis le début du conflit en 1982. AFP/Seyllou
Les signaux envoyés ces dernières semaines par la présidence sénégalaise et les trois principales factions du MFDC, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance, ont de quoi satisfaire le collectif des cadres casamançais. Cela fait en effet plusieurs mois que ce collectif, présidé par l’architecte Pierre Goudiaby tente de relancer l’idée d’une médiation de la communauté Sant’Egidio dans la partie sud du Sénégal.

Mais à un moment où les choses semblent commencer à prendre forme, le collectif tient à rappeler qu’il revendiquera lui aussi une place autour de la table, le moment venu.
« Pour rien au monde, explique Pierre Goudiaby, nous ne voulons ni freiner ni compliquer les négociations. Nous allons laisser bien-sûr l’Etat négocier avec le MFDC. Tout ce que nous disons à l’Etat c’est "attention, quand il s’agira maintenant de prendre des décisions concernant la Casamance, nous souhaitons être partie prenante". La Casamance appartient à tous les Casamancais ».

Le collectif des cadres casamançais a décidé de réactiver une structure nommée « La Casamance debout », pour essayer de définir une position sur l’avenir de la région différente de celle des rebelles. Et il affiche d’ores et déjà la couleur : pour lui, la solution ne réside pas dans l’indépendance de la Casamance, mais dans son développement au sein d’un Sénégal uni.
Source: RFI


Samedi 14 Juillet 2012 - 10:46


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