Le magistrat Assane Seck, procureur général près la Cour d'appel de Zinguinchor a été désigné par le conseil de discipline comme rapporteur pour entendre le juge Souleymane Téliko. Il aura comme mission d'entendre le président de l'UMS sur les différents griefs relevés par l'Inspection générale de l'administration de la justice (Igaj) et mentionnés sur le procès-verbal qui a été déposé au niveau du Conseil de discipline. Au terme de son audition, le rapporteur appréciera de la suite à donner. Il devra souligner les fautes reprochées au président de l'Union des magistrats sénégalais (Ums) dans son rapport qui sera remis au Conseil de discipline. Et ce sera au Conseil de décider des sanctions à prendre.
Selon nos confrères du journal "Les ÉCHOS", la bizarrerie dans cette affaire, c'est que le Conseil de discipline a décidé de se pencher d'abord sur le cas du président de l'Union des magistrats sénégalais (Ums), comme s'il y avait urgence. Car ce même conseil a été saisi deux semaines au moins auparavant, a travers un rapport de l'Igaj, par le ministre de la Justice concernant le cas de corruption qui implique les magistrats Yaya Amadou Dia et Ousmane Kane. La question qui se pose, c'est le pourquoi le conseil, dirigé, dans ces cas d'espèce par le premier président de la Cour suprême (puisqu'il s'agit d'un magistrat du siège), a t'il décidé de commencer par le dernier dossier ?
Pourtant, le magistrat Cheikh Tidiane Coulibaly, a dernièrement voulu rassurer dans un communiqué en disant que c'est une affaire interne qui concerne les magistrats et que l'Exécutif n'a pas voix au chapitre. L'affaire de corruption, dans laquelle deux magistrats sont impliqués n'est t'elle pas beaucoup plus importante, du point de vue des magistrats qui sont tous écoeurés par cette situation que du point de vue de l'image qui est donnée au peuple de la justice, que les propos tenus par le juge Souleymane Téliko sur une affaire Khalifa Sall qui est déjà close. Manifestement, non ! Pour le conseil de discipline, l'urgence, c'est le dossier Souleymane Téliko.
Selon nos confrères du journal "Les ÉCHOS", la bizarrerie dans cette affaire, c'est que le Conseil de discipline a décidé de se pencher d'abord sur le cas du président de l'Union des magistrats sénégalais (Ums), comme s'il y avait urgence. Car ce même conseil a été saisi deux semaines au moins auparavant, a travers un rapport de l'Igaj, par le ministre de la Justice concernant le cas de corruption qui implique les magistrats Yaya Amadou Dia et Ousmane Kane. La question qui se pose, c'est le pourquoi le conseil, dirigé, dans ces cas d'espèce par le premier président de la Cour suprême (puisqu'il s'agit d'un magistrat du siège), a t'il décidé de commencer par le dernier dossier ?
Pourtant, le magistrat Cheikh Tidiane Coulibaly, a dernièrement voulu rassurer dans un communiqué en disant que c'est une affaire interne qui concerne les magistrats et que l'Exécutif n'a pas voix au chapitre. L'affaire de corruption, dans laquelle deux magistrats sont impliqués n'est t'elle pas beaucoup plus importante, du point de vue des magistrats qui sont tous écoeurés par cette situation que du point de vue de l'image qui est donnée au peuple de la justice, que les propos tenus par le juge Souleymane Téliko sur une affaire Khalifa Sall qui est déjà close. Manifestement, non ! Pour le conseil de discipline, l'urgence, c'est le dossier Souleymane Téliko.
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