| 51500 cas d’avortements non médicalisés sont enregistrés au Sénégal, soit un taux de 17 avortements pour 1000 femmes en âge de procréer. Selon Assane Sylla, «L’avortement clandestin représente une grave menace pour la santé des sénégalais parce que plus de la moitié des cas enregistrés (55%) ont donné lieux à de graves complications nécessitant une intervention médicale et qui n’a pas eu lieu pour la plus part du temps », M. Sylla indique que la tranche d’âge pour la majorité des femmes avortées varie entre 15 et 44 ans et le taux est plus élevé à Dakar que dans les autres régions. «Parmi le nombre de femmes qui avortent chaque année, Dakar occupe la plus grande place. Cette position de Dakar découle du fait que la population est plus concentrée dans la capitale. En plus, les structures de santé les plus précieuses y sont installées. Ce fort taux d’avortement peut également se comprendre parce que la stigmatisation est plus notée dans les zones rurales et pousse beaucoup de femmes à venir à Dakar pour y pratiquer cet acte banni», a-t-il déclaré. Selon le docteur Ousseynou Faye, représentant le ministère de la santé, l’avortement non médicalisé «provoque des infections qui pourront rendre stérile la femme, des hémorragies avec de fortes douleurs, mais aussi d’autres complications qui peuvent même entrainer la mort». . |
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