BCG de Jean Paul Diaz : corruption, parité à Touba et Kidnapping, « l'exemple achevé de la pagaille... »

Le Bloc des Centristes gaïndé (Bcg) n'est pas resté insensible aux «graves manquements à l'éthique et à la culture républicaine et des dysfonctionnements préjudiciables à l'harmonie nationale». Le Bcg s'indigne de l'aveu de certains sur le fait que « dans la banlieue des partis minables ont « loué »  leur récépissé à des mouvements opportunistes, prétendus citoyens, pour leur permettre de se présenter ».

Selon le Parti de Jean Paul Diaz, ces formations politiques ont octroyé leur investiture contre le paiement de sommes variant de 500 000 francs Cfa à 1000 000 francs Cfa. Ce «genre de situation rappelle l'urgente nécessité de rationalisation des partis politiques pour en exclure ceux qui persistent à refuser continuellement à se présenter seuls aux élections» selon Jean Paul Diaz et Cie.

Concernant l'affaire de la liste de Touba, la loi sur la parité a subite la furie du Bcg. Pour le parti de Jean-Paul Dias, « cette parité absolue est bien une loi démagogique, anticonstitutionnelle, car discriminatoire, anti-culturelle et socialement dangereuse ». Ainsi, le Bcg marque son hostilité contre le caractère absolu de la parité. Il répète : parité ? Peut-être ! Absolu ? Non ! Et il invite toutes les formations politiques à se prononcer publiquement sur cette affaire et cette question », concluent-ils.

Pour le Kidnapping qui a eu lieu dans la localité d'Ogo à Matam, le Bcg soutient que « cela constitue l'exemple le plus abouti de la pagaille multiforme. Il s'agit là d'un acte de banditisme inqualifiable et inédit ». Ainsi, les Centristes approuvent la décision de la Cour d'appel qui admet à la liste pénalisée à voir sa candidature acceptée. Par ce cas unique, ils interpellent la classe politique sur ces pratiques mafieuses jamais mises en œuvre.