Délégués et observateurs attendaient, avec intérêt, le discours de clôture pour voir quel sort le président Talon allait réserver aux recommandations.
« Les propositions formulées feront l’objet d’une appréciation attentionnée de la part de mon gouvernement », a déclaré le chef de l’Etat béninois.
Le chef de l’Etat a pris cet engagement, après avoir réceptionné les conclusions et écouté le rapporteur général. Victor Topanou, ancien ministre de Boni Yayi et constitutionnaliste, a d’abord décrit le climat tendu qui est inhabituel au Bénin, pays pionnier des conférences nationales en Afrique.
« Nous entendons et nous lisons, depuis quelque temps, l’apologie mal pensée de la violence comme une variable possible d’ajustement. Nous sommes nombreux à ne vouloir ni l’une, ni l’autre. ' Plaise à Dieu qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse ', formule de feu Monseigneur Isidore de Souza », a-t-il déclaré.
Se parler est donc impératif, dit l’orateur, avant de résumer l’essentiel : l’une des recommandations demande de favoriser la participation de tous les partis aux compétitions électorales pour que le 28 avril 2019 ne se répète plus.
Quant aux mesures d’apaisement, elles sont présentées sous forme de doléances. Il y en a dix-huit et vont de la libération des prisonniers politiques à l’abandon des poursuites à caractère politique.
Nous attendons maintenant l'après-dialogue. Que va faire Patrice Talon et quel sera son calendrier ? Deux questions sans réponse pour le moment.
« Les propositions formulées feront l’objet d’une appréciation attentionnée de la part de mon gouvernement », a déclaré le chef de l’Etat béninois.
Le chef de l’Etat a pris cet engagement, après avoir réceptionné les conclusions et écouté le rapporteur général. Victor Topanou, ancien ministre de Boni Yayi et constitutionnaliste, a d’abord décrit le climat tendu qui est inhabituel au Bénin, pays pionnier des conférences nationales en Afrique.
« Nous entendons et nous lisons, depuis quelque temps, l’apologie mal pensée de la violence comme une variable possible d’ajustement. Nous sommes nombreux à ne vouloir ni l’une, ni l’autre. ' Plaise à Dieu qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse ', formule de feu Monseigneur Isidore de Souza », a-t-il déclaré.
Se parler est donc impératif, dit l’orateur, avant de résumer l’essentiel : l’une des recommandations demande de favoriser la participation de tous les partis aux compétitions électorales pour que le 28 avril 2019 ne se répète plus.
Quant aux mesures d’apaisement, elles sont présentées sous forme de doléances. Il y en a dix-huit et vont de la libération des prisonniers politiques à l’abandon des poursuites à caractère politique.
Nous attendons maintenant l'après-dialogue. Que va faire Patrice Talon et quel sera son calendrier ? Deux questions sans réponse pour le moment.
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