Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a rejeté toute idée d'amnistie, une semaine après la création d'un groupe d'experts par le président Goodluck Jonathan pour étudier la possibilité d'amnistier les membres de la secte islamiste, pour sa vague d'attentat contre les lieux de cultes, les agents de sécurités, et les édifices publics.
Dans un enregistrement audio envoyé par e-mail, Abubakar Shekau, affirme que son groupe "n'a rien fait de mal qui vaille une amnistie".
Il accuse en revanche les autorités nigérianes d’avoir commis des "atrocités" contre les musulmans.
"De manière surprenante, le gouvernement nigérian parle de nous accorder une amnistie. Qu'avons nous fait de mal ? Au contraire, c'est nous qui devrions vous pardonner", ajoute t-il.
Le président Goodluck Jonathan a constitué, le 4 avril, un groupe d'experts pour étudier la possibilité d'amnistier les insurgés islamistes à l'origine de la mort de plus de 2.000 personnes principalement dans le du Nigeria depuis 2009
Le groupe a été mis sur pied suite à un appel lancé par les dignitaires religieux musulmans du nord au chef de l'Etat en faveur d'une loi d'amnistie, en vue de mettre fin aux attaques violentes menées par la secte islamiste.
Des organisations, comme l’Association des Chrétiens du Nigeria, se sont opposées à cette proposition d’amnistie pour Boko Haram.
Selon elles, une telle mesure enverrait un message aux auteurs de ces nombreuses attaques qu’ils peuvent obtenir ce tout qu’ils veulent par la voie de la violence.
Dans un enregistrement audio envoyé par e-mail, Abubakar Shekau, affirme que son groupe "n'a rien fait de mal qui vaille une amnistie".
Il accuse en revanche les autorités nigérianes d’avoir commis des "atrocités" contre les musulmans.
"De manière surprenante, le gouvernement nigérian parle de nous accorder une amnistie. Qu'avons nous fait de mal ? Au contraire, c'est nous qui devrions vous pardonner", ajoute t-il.
Le président Goodluck Jonathan a constitué, le 4 avril, un groupe d'experts pour étudier la possibilité d'amnistier les insurgés islamistes à l'origine de la mort de plus de 2.000 personnes principalement dans le du Nigeria depuis 2009
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