
Lors de la traditionnelle cérémonie de remise des cahiers de doléances à la Primature, ce jeudi 1er mai, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (SYNPICS) a dressé un état des lieux préoccupant de la situation de la presse au Sénégal. Son secrétaire général, Moustapha Cissé, a interpellé directement le président de la République, appelant à une réforme en profondeur du secteur.
« Monsieur le Président, nous vous lançons aujourd’hui un appel à une rupture audacieuse, à une vision inspirante et à une ambition partagée. Une ambition portée par la conviction que la presse, pilier de notre démocratie, doit devenir un acteur clé de notre souveraineté nationale », a-t-il déclaré d’entrée.
Parmi les points critiques soulevés figure le budget 2024 du Conseil pour l'observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), toujours indisponible, paralysant ainsi le fonctionnement de cet organe d’autorégulation. Le même constat s’applique à la commission de la carte nationale de presse, qui, selon lui, « n’a pas délivré une seule carte depuis un an en raison du retard de l’appui de l’État ».
Moustapha Cissé a insisté sur la nécessité de valoriser la carte nationale de presse, « seul outil reconnu pour l’identification officielle des journalistes et des médias », tout en dénonçant l’instrumentalisation historique de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) : « Tous les régimes qui se sont succédé ont usé et abusé de l’éditeur public sans jamais lui octroyer un financement conséquent. »
Le secrétaire général du SYNPICS a également pointé l’absence de dialogue. « Excellences, nous attendons toujours l’ouverture d’un dialogue rénové que vous avez demandé à votre gouvernement en août 2024, de même que l’ouverture d’une concertation sur les conclusions des assises remises depuis le 7 novembre au ministère de la Communication », a-t-il rappelé.
Enfin, Moustapha Cissé a tenu à souligner le rôle fondamental de la presse dans les combats démocratiques récents . « Elle a éclairé les consciences, amplifié les luttes, protégé la vérité. Mais aujourd’hui, cette presse est au croisement des chemins », a-t-il déploré.
« Monsieur le Président, nous vous lançons aujourd’hui un appel à une rupture audacieuse, à une vision inspirante et à une ambition partagée. Une ambition portée par la conviction que la presse, pilier de notre démocratie, doit devenir un acteur clé de notre souveraineté nationale », a-t-il déclaré d’entrée.
Parmi les points critiques soulevés figure le budget 2024 du Conseil pour l'observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), toujours indisponible, paralysant ainsi le fonctionnement de cet organe d’autorégulation. Le même constat s’applique à la commission de la carte nationale de presse, qui, selon lui, « n’a pas délivré une seule carte depuis un an en raison du retard de l’appui de l’État ».
Moustapha Cissé a insisté sur la nécessité de valoriser la carte nationale de presse, « seul outil reconnu pour l’identification officielle des journalistes et des médias », tout en dénonçant l’instrumentalisation historique de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) : « Tous les régimes qui se sont succédé ont usé et abusé de l’éditeur public sans jamais lui octroyer un financement conséquent. »
Le secrétaire général du SYNPICS a également pointé l’absence de dialogue. « Excellences, nous attendons toujours l’ouverture d’un dialogue rénové que vous avez demandé à votre gouvernement en août 2024, de même que l’ouverture d’une concertation sur les conclusions des assises remises depuis le 7 novembre au ministère de la Communication », a-t-il rappelé.
Enfin, Moustapha Cissé a tenu à souligner le rôle fondamental de la presse dans les combats démocratiques récents . « Elle a éclairé les consciences, amplifié les luttes, protégé la vérité. Mais aujourd’hui, cette presse est au croisement des chemins », a-t-il déploré.
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