Au Burkina Faso, quatre jours après l’attaque jihadiste à Barsalogho, assaut qui a fait près de 200 morts, un collectif d’habitants de la ville fustige les autorités et l’armée, notamment dans le fait d’avoir obligé les civils à creuser des tranchées.
Le Collectif Justice pour Barsalogho (CJB), a été créé dès le dimanche 25 août, au lendemain de l’attaque, le jour même du passage d’une délégation de ministres à Kaya. Pour éviter toute pression, les membres de ce groupe souhaitent rester anonymes.
« Un cuisant échec »
Dans le communiqué de deux pages diffusé sur les réseaux sociaux, les critiques envers les militaires sont vives et multiples. « L’opération organisée par l’armée a été un cuisant échec. Il n’est plus possible d’aller dans aucune des directions de Barsalogho à plus de 3 km sans se faire tuer. Or, dans le cas présent, la population a été forcée à sortir à 3 km hors de la ville pour creuser le fossé », écrit le CJB.
Le Collectif ajoute « nous sommes révoltés par la négligence qui a occasionné la tuerie en masse de nos parents », puis questionne, « pourquoi Barsalogho n’a pas pu bénéficier d’une intervention militaire pendant que le massacre se déroulait et que les blessés se vidaient de leur sang ? », avant d'ajouter : « où sont passés les drones et les hélicoptères dont le pays s’est doté ? »
En conclusion, le Collectif interpelle directement Ibrahim Traoré « qui est l’instigateur des tranchées », indique le communiqué, et l’appelle « à ouvrir des enquêtes pour que les responsabilités soient situées. »
Le Collectif Justice pour Barsalogho (CJB), a été créé dès le dimanche 25 août, au lendemain de l’attaque, le jour même du passage d’une délégation de ministres à Kaya. Pour éviter toute pression, les membres de ce groupe souhaitent rester anonymes.
« Un cuisant échec »
Dans le communiqué de deux pages diffusé sur les réseaux sociaux, les critiques envers les militaires sont vives et multiples. « L’opération organisée par l’armée a été un cuisant échec. Il n’est plus possible d’aller dans aucune des directions de Barsalogho à plus de 3 km sans se faire tuer. Or, dans le cas présent, la population a été forcée à sortir à 3 km hors de la ville pour creuser le fossé », écrit le CJB.
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