La planification familiale peine à progresser dans la région de Kolda, freinée par des pesanteurs socioculturelles persistantes et des rumeurs tenaces sur les effets secondaires des méthodes contraceptives. C’est ce qui ressort du panel organisé ce mardi 6 mai par la Direction Régionale de la Santé, consacré aux barrières entravant l’accès et l’utilisation des services de planification familiale, couplé à la validation des plans d’action régionaux.
S'y ajoutent les obstacles liés à la demande et à l'offre de service, à la disponibilité du produit, à la coordination, identifiés parmi les défis dans les régions, a précisé Dr Cheikh Sarr, Directeur exécutif de l'ADEMAS.
Réunissant des techniciens de la santé, des acteurs de l’éducation, du développement local, de la jeunesse, des élus, ainsi que des leaders religieux et communautaires, cette rencontre a mis en lumière la nécessité d’intensifier les efforts de sensibilisation. Un consensus s’est dégagé autour de l’urgence d’activer ce levier afin de relancer la demande, notamment en insistant sur les bienfaits de l’espacement des naissances.
« En espaçant les naissances, on peut réduire de 35 % la mortalité maternelle et de 17 % la mortalité infantile et néonatale », a expliqué le Dr Yaya Baldé, Directeur Régional de la Santé, en citant une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon lui, cet objectif est d’autant plus pressant que le taux de prévalence contraceptive dans la région stagne à 23 %, bien en deçà de l’objectif fixé à 40 % d’ici 2028.
Face aux blocages socioculturels et aux fausses informations véhiculées au sein des communautés, les parties prenantes ont souligné l’importance de mobiliser l’ensemble des acteurs locaux, y compris les leaders religieux et traditionnels, pour déconstruire les préjugés et promouvoir les bénéfices sanitaires et sociaux de la planification familiale.
Le plan d’action validé lors de cette rencontre prévoit ainsi des campagnes de communication ciblées, un renforcement des capacités des relais communautaires et une meilleure intégration des messages sur l’espacement des naissances dans les services de santé de proximité.
Pour les autorités sanitaires, l’accélération de la planification familiale constitue un levier stratégique pour améliorer la santé maternelle et infantile, mais aussi pour accompagner le développement socio-économique de la région.
S'y ajoutent les obstacles liés à la demande et à l'offre de service, à la disponibilité du produit, à la coordination, identifiés parmi les défis dans les régions, a précisé Dr Cheikh Sarr, Directeur exécutif de l'ADEMAS.
Réunissant des techniciens de la santé, des acteurs de l’éducation, du développement local, de la jeunesse, des élus, ainsi que des leaders religieux et communautaires, cette rencontre a mis en lumière la nécessité d’intensifier les efforts de sensibilisation. Un consensus s’est dégagé autour de l’urgence d’activer ce levier afin de relancer la demande, notamment en insistant sur les bienfaits de l’espacement des naissances.
« En espaçant les naissances, on peut réduire de 35 % la mortalité maternelle et de 17 % la mortalité infantile et néonatale », a expliqué le Dr Yaya Baldé, Directeur Régional de la Santé, en citant une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon lui, cet objectif est d’autant plus pressant que le taux de prévalence contraceptive dans la région stagne à 23 %, bien en deçà de l’objectif fixé à 40 % d’ici 2028.
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