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Burkina Faso: commémoration de la mort de Norbert Zongo

Ce samedi est le jour anniversaire de la mort du journaliste Norbert Zongo, assassiné le 13 décembre 1998 au Burkina Faso. Sa disparition avait alors failli entraîner la chute de l'ancien président Blaise Compaoré. Plusieurs cérémonies sont organisées à Ouagadoudou.



Un manifestant burkinabè présent à la cérémonie du souvenir de Norbert Zongo, le 13 décembre 2014, à Ouagadougou
Un manifestant burkinabè présent à la cérémonie du souvenir de Norbert Zongo, le 13 décembre 2014, à Ouagadougou

Un dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe de Nobert Zongo et l’appel de l’association des journalistes du Burkina pour la réouverture du dossier constituent le premier acte de la commémoration. Des milliers de Burkinabè ont ensuite marché dans le calme en scandant des slogans pour exiger la réouverture du dossier Zongo et des autres victimes de crimes restés impunis.

Les centrales syndicales, les syndicats autonomes, les associations de mouvement de défense de droit de l’homme étaient aux avant-postes de cette manifestation pacifique. Même s’ils n’ont pas participé à la marche, cinq membres du gouvernement, parmi lesquels le Premier ministre Isaac Zida et la ministre de la Justice, Joséphine Ouedraogo, ont assisté au grand meeting qui a suivi la marche.

«Les balles assassines du président Blaise Compaoré»

Le représentant de la famille Zongo a salué la mobilisation des manifestants et demandé que justice soit rendue à Norbert Zongo et aux autres victimes de crimes. Dans son intervention, Victor Zongo a demandé que le gouvernement lance un mandat d’arrêt international contre Blaise Compaoré et son frère cadet François Compaoré.

Sur l’insistance du public, le Premier ministre Isaac Zida a réaffirmé que « le message est très clair, le peuple veut la justice, alors justice sera rendue au camarade Norbert Zongo et sera rendue à tous ceux qui sont tombés sur les balles assassines du président Blaise Compaoré ».

Il a également annoncé des réformes au sein de l’armée, notamment au niveau du régiment de sécurité présidentielle dont certains éléments avaient été désignés comme suspects sérieux par la commission d’enquête sur l’assassinat de Norbert Zongo.


Rfi.fr

Dimanche 14 Décembre 2014 - 09:40


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