
« C’est une visite de courtoisie en vue d’échanger et dans le but de renforcer la démocratie. » C’est ainsi que le secrétaire exécutif du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti au pouvoir, a qualifié cette rencontre. Les deux parties reconnaissent leur divergence de point de vue sur une éventuelle modification de la Constitution. Mais dans « le cadre d’une démocratie républicaine [on peut] échanger sur des questions touchant la vie de la nation », admettent les différents responsables de partis.
A la question de savoir si cette visite est le début d’un processus de dialogue sur le sort de l’article 37 de la Constitution, Assimi Kouanda répond : « N’imaginez pas que les gens ne discutent pas, qu’ils ne dialoguent pas. Nous avons toujours des rencontres informelles entre les formations politiques et entre les différents responsables. »
Selon Zéphirin Diabré de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), le plus important est que cette audience ait eu lieu et qu’elle ait permis d’échanger autour de plusieurs questions. En ce qui concerne le dialogue entre les partisans d’un référendum et les opposants, il se dit ouvert à toute proposition de dialogue. « Dans le cadre de la situation que nous traversons, nous sommes disposés à toutes formes de dialogue que la partie en face voudrait proposer, affirme-t-il. Eux aussi ont lancé un appel. Ce qui veut dire que la disposition d’esprit est là. Peut-être qu’il faut voir comment la mettre en œuvre le moment venu. »
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