Le facilitateur dans le conflit burundais et ancien président tanzanien, Benjamin Mkapa, est arrivé au Burundi. Son objectif est de relancer le dialogue au point mort, notamment à cause de l'intransigeance du gouvernement qui refuse jusqu'ici de discuter avec l'opposition en exil regroupé au sein du Cnared.
Benjamin Mkapa devait donc rencontrer le président burundais ce jeudi matin. Un rendez-vous attendu par l’équipe de Pierre Nkurunziza, selon son porte-parole adjoint, Jean-Claude Karerwa : « Nous attendons de lui qu’il puisse continuer à tenir compte des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui stipulent clairement que seuls les partenaires paisibles et pacifiques peuvent prendre part au dialogue interburundais. Nous allons aussi demander aux facilitateurs de faire en sorte que le dialogue se déroule au Burundi, pour qu’il soit réellement inclusif, pour que plus de Burundais puissent y participer. »
Une demande qui exclut donc le Cnared : « Dans ce groupe, nous savons qu’il y a des gens qui ont tenté de renverser les institutions démocratiques élues, qui sont responsables d'actes de violence, d'actes de terrorisme. Leur place n’est pas à une table de dialogue, mais plutôt dans un tribunal », estime en effet Jean-Claude Karerwa.
Lors de son séjour burundais, Benjamin Mkapa doit aussi rencontrer le premier vice-président de l'Assemblée nationale et l'un des opposants à Nkurunziza. Agathon Rwasa va plaider auprès du facilitateur pour un dialogue le plus inclusif possible.
Et pour le leader historique des ex-rebelles des Forces nationales de libération (FNL), le dialogue ne peut se poursuive qu’en dehors du Burundi : « Si le Burundi accepte qu’on nomme un facilitateur, c’est dire que nous, Burundais, nous n’avons pas été capables de régler nos problèmes. Et ce n’est pas la partie gouvernementale seule qui peut décider qu’il est temps que l’on rapatrie un processus à peine commencé. S’il faut parler de sécurité, la situation n’est pas celle qu’elle était il y a X mois, mais le récent attentat contre le communicateur de la présidence est un signe évident qu’il y a encore des choses à faire. Donc rapatrier un processus lorsque les parties prenantes ne sont pas sûres de la sécurité, je pense qu’on va encore y réfléchir à deux fois ».
Benjamin Mkapa devait donc rencontrer le président burundais ce jeudi matin. Un rendez-vous attendu par l’équipe de Pierre Nkurunziza, selon son porte-parole adjoint, Jean-Claude Karerwa : « Nous attendons de lui qu’il puisse continuer à tenir compte des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui stipulent clairement que seuls les partenaires paisibles et pacifiques peuvent prendre part au dialogue interburundais. Nous allons aussi demander aux facilitateurs de faire en sorte que le dialogue se déroule au Burundi, pour qu’il soit réellement inclusif, pour que plus de Burundais puissent y participer. »
Une demande qui exclut donc le Cnared : « Dans ce groupe, nous savons qu’il y a des gens qui ont tenté de renverser les institutions démocratiques élues, qui sont responsables d'actes de violence, d'actes de terrorisme. Leur place n’est pas à une table de dialogue, mais plutôt dans un tribunal », estime en effet Jean-Claude Karerwa.
Lors de son séjour burundais, Benjamin Mkapa doit aussi rencontrer le premier vice-président de l'Assemblée nationale et l'un des opposants à Nkurunziza. Agathon Rwasa va plaider auprès du facilitateur pour un dialogue le plus inclusif possible.
Et pour le leader historique des ex-rebelles des Forces nationales de libération (FNL), le dialogue ne peut se poursuive qu’en dehors du Burundi : « Si le Burundi accepte qu’on nomme un facilitateur, c’est dire que nous, Burundais, nous n’avons pas été capables de régler nos problèmes. Et ce n’est pas la partie gouvernementale seule qui peut décider qu’il est temps que l’on rapatrie un processus à peine commencé. S’il faut parler de sécurité, la situation n’est pas celle qu’elle était il y a X mois, mais le récent attentat contre le communicateur de la présidence est un signe évident qu’il y a encore des choses à faire. Donc rapatrier un processus lorsque les parties prenantes ne sont pas sûres de la sécurité, je pense qu’on va encore y réfléchir à deux fois ».
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