
À Dakar, les acteurs du commerce régional ont dénoncé, ce mardi, la persistance des barrières non tarifaires qui entravent les échanges entre les pays de la CEDEAO, en dépit des politiques d’intégration économique mises en œuvre depuis plusieurs années. Cette alerte a été lancée lors d’un atelier de sensibilisation consacré au certificat phytosanitaire harmonisé et aux autres dispositifs communautaires de facilitation des échanges.
« Les barrières non tarifaires, telles que les procédures complexes, les exigences d’inspection redondantes et les réglementations parfois incohérentes, restent des goulots d’étranglement majeurs pour le commerce transfrontalier », a déploré Mouhamadou Lamine Dia, coordonnateur national du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP).
Selon lui, ces obstacles structurels – auxquels s’ajoutent des déficits d’infrastructures et des barrières tarifaires – freinent la commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux et limitent le potentiel du commerce intrarégional. Il a notamment pointé les difficultés liées à l’utilisation du certificat phytosanitaire harmonisé le long des corridors commerciaux, qui ralentissent la circulation des marchandises de la production à la consommation.
Pour y remédier, le programme FSRP prévoit de renforcer l’intégration régionale des marchés alimentaires. Cela passe par la mise en place d’un tableau de bord du commerce et du marché agricole en partenariat avec la CEDEAO, ainsi que par l’harmonisation des politiques et normes sanitaires et phytosanitaires.
Justin Bayili, consultant à la commission de la CEDEAO, a rappelé que le Schéma de libéralisation des échanges constitue l’outil principal adopté par les 15 États membres pour favoriser une zone de libre-échange. Il a annoncé le lancement, dès mercredi, d’un guide d’inspection sanitaire destiné à former un groupe d’inspecteurs sénégalais, en collaboration avec les autorités nationales.
De son côté, Mbaye Chimère Ndiaye, secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD), a salué le thème de l’atelier qu’il juge « stratégique et porteur » pour l’avenir économique de la région. Il a souligné que le certificat phytosanitaire harmonisé, en plus d’assurer la conformité aux normes sanitaires, peut renforcer la transparence, réduire les coûts et les délais aux frontières, et accroître la compétitivité des opérateurs économiques.
Il a toutefois insisté sur la nécessité d’une appropriation des outils communautaires par les principaux acteurs du commerce transfrontalier, notamment les commerçants, les transporteurs et les industriels. Pour que la réforme soit pleinement effective, leur implication demeure, selon lui, déterminante.
APS
« Les barrières non tarifaires, telles que les procédures complexes, les exigences d’inspection redondantes et les réglementations parfois incohérentes, restent des goulots d’étranglement majeurs pour le commerce transfrontalier », a déploré Mouhamadou Lamine Dia, coordonnateur national du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP).
Selon lui, ces obstacles structurels – auxquels s’ajoutent des déficits d’infrastructures et des barrières tarifaires – freinent la commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux et limitent le potentiel du commerce intrarégional. Il a notamment pointé les difficultés liées à l’utilisation du certificat phytosanitaire harmonisé le long des corridors commerciaux, qui ralentissent la circulation des marchandises de la production à la consommation.
Pour y remédier, le programme FSRP prévoit de renforcer l’intégration régionale des marchés alimentaires. Cela passe par la mise en place d’un tableau de bord du commerce et du marché agricole en partenariat avec la CEDEAO, ainsi que par l’harmonisation des politiques et normes sanitaires et phytosanitaires.
Justin Bayili, consultant à la commission de la CEDEAO, a rappelé que le Schéma de libéralisation des échanges constitue l’outil principal adopté par les 15 États membres pour favoriser une zone de libre-échange. Il a annoncé le lancement, dès mercredi, d’un guide d’inspection sanitaire destiné à former un groupe d’inspecteurs sénégalais, en collaboration avec les autorités nationales.
De son côté, Mbaye Chimère Ndiaye, secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD), a salué le thème de l’atelier qu’il juge « stratégique et porteur » pour l’avenir économique de la région. Il a souligné que le certificat phytosanitaire harmonisé, en plus d’assurer la conformité aux normes sanitaires, peut renforcer la transparence, réduire les coûts et les délais aux frontières, et accroître la compétitivité des opérateurs économiques.
Il a toutefois insisté sur la nécessité d’une appropriation des outils communautaires par les principaux acteurs du commerce transfrontalier, notamment les commerçants, les transporteurs et les industriels. Pour que la réforme soit pleinement effective, leur implication demeure, selon lui, déterminante.
APS
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