
Au sommet #COP26Glasgow sur le climat qui vient de prendre fin, les pays en développement, premières victimes des désagréments environnementaux, n'ont pas pu faire entendre leur voix quant à l'obtention de la part des pays industrialisés d'une compensation financière pour combler les préjudices consécutifs au réchauffement climatique.
Leur proposition s'est heurtée notamment au refus des États Unis de s'engager dans un tel accord ayant des ramifications juridiques profondes.
Cela repose tout le débat sur la puissance et l'unité de la voix des pays en développement en général et ceux situés en Afrique en particulier.
Une Union africaine fonctionnelle, indépendante, souveraine (il y a encore du travail à faire à ce niveau) doit nécessairement prendre le lead sur ces questions pour ce qui concerne notre continent.
Au-delà, les Etats sont renvoyés à la froide vérité qu'est la nécessité de trouver des solutions endogènes, locales autant que possible. Compter sur soi-même d'abord et arrêter de quémander à l'international, surtout sans stratégie.
A l'échelle nationale, en matière de développement socio-économique, la progression lente par endroits et le grand recul dans d'autres depuis les indépendances indiquent un nécessaire changement de paradigme.
Nos Etats doivent se battre pour retrouver leur indépendance monétaire et financière, assainir leur environnement politique afin de se doter de leaders patriotes et visionnaires pour convertir cette autonomie en développement socio-économique prenant en compte les enjeux contemporains dont celui relatif au climat.
Par Cheikh Fatma Diop
Analyste économique, Financier
Leur proposition s'est heurtée notamment au refus des États Unis de s'engager dans un tel accord ayant des ramifications juridiques profondes.
Cela repose tout le débat sur la puissance et l'unité de la voix des pays en développement en général et ceux situés en Afrique en particulier.
Une Union africaine fonctionnelle, indépendante, souveraine (il y a encore du travail à faire à ce niveau) doit nécessairement prendre le lead sur ces questions pour ce qui concerne notre continent.
Au-delà, les Etats sont renvoyés à la froide vérité qu'est la nécessité de trouver des solutions endogènes, locales autant que possible. Compter sur soi-même d'abord et arrêter de quémander à l'international, surtout sans stratégie.
A l'échelle nationale, en matière de développement socio-économique, la progression lente par endroits et le grand recul dans d'autres depuis les indépendances indiquent un nécessaire changement de paradigme.
Nos Etats doivent se battre pour retrouver leur indépendance monétaire et financière, assainir leur environnement politique afin de se doter de leaders patriotes et visionnaires pour convertir cette autonomie en développement socio-économique prenant en compte les enjeux contemporains dont celui relatif au climat.
Par Cheikh Fatma Diop
Analyste économique, Financier
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