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Cameroun : Le camp de l'opposant Kamto reconnaît (enfin) Biya comme «président de la République» ?



Cameroun : Le camp de l'opposant Kamto reconnaît (enfin) Biya comme «président de la République» ?
Les dirigeants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) s'adressent au "président de la République" dans une correspondance du 14 novembre.
 
Dans la correspondance adressée au " Président de la République" et rédigée depuis Addis-Abeba
où Alain Fogue le signataire était avec son candidat Maurice Kamto, les dirigeants du MRC interpellent Biya en ces termes, "Excellence".
 
Dans le fond il s'agit d'une "alerte républicaine", où ils dénoncent, "les graves dérives tribalistes, les humiliations publiques, les traitements inhumains et dégradants et les actes de tortures infligés par les forces de sécurité au président Kamto, à ses militants et sympathisants engagés dans la résistance contre les résultats officiels du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018".
 
Pour le MRC, le Cameroun traverse une crise post électorale grave qui rappelle celle de 1992 avec en plus la guerre civile en cours dans les deux régions du nord ouest et du sud ouest.
 
"Le niveau de haine anti-Maurice Kamto, anti Mrc et anti-Bamileke dans lequel certains de vos collaborateurs ont plongé le pays pour préserver votre pouvoir est si profond que je sais être une cible de choix pour des miliciens" écrit Alain Fogue Tedom.
 
Après la proclamation des résultats de l'élection présidentielle du 7 octobre, donnant Biya vainqueur à 71,28%, Kamto deuxième avec 14,23%, le camp du MRC avait indiqué qu'il n'acceptera pas les chiffres du conseil constitutionnel, "nous n'accepterons jamais ces résultats. Et nous ne reconnaissons pas monsieur Biya comme le président de la République. Le président élu c'est Maurice Kamto", avait déclaré Paul Éric Kingue au sortir de l'audience du conseil constitutionnel.
 
Un plan de résistance "pacifique" et non "insurrectionnel" contre le "hold up électoral" avait alors été mis sur pied.
 
Les manifestations interdites par les autorités et peu suivies, ont débouché sur de brèves interpellations des militants et sympathisants du MRC.
 
Pour information, Maurice Kamto et Alain Fogue Rechercher Alain Fogue s'étaient rendus à Addis-Abeba en Ethiopie où étaient réunis les chefs d'État africains, pour faire connaître la situation post électorale que traverse le Cameroun et soumettre leur doléance de "recomptage des voix". Visiblement, leur doléance semble ne pas avoir connu de suite heureuse.

Koaci.com

Lundi 19 Novembre 2018 - 14:01


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