Des dizaines de camions, chargés à ras-bord de denrées alimentaires, de divers ustensiles de cuisine et de centaines de matelas, sont prêts à prendre la route du nord-ouest et du sud-ouest.
Pour Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, cette action, la plus grosse opération humanitaire jamais déployée au Cameroun, procède de la sollicitude du gouvernement pour les populations éplorées des régions anglophones.
« Nous faisons la distribution depuis un an, mais c’est la toute première fois que nous avons un convoi de cinquante-cinq véhicules, qui vont se déployer dans les régions, détaille le ministre. C’est pour dire que l’État, le président de la République, a mis des moyens importants pour assurer un soutien constant et permanent aux populations déplacées des régions du Nord et du Sud-Ouest ».
Yaoundé n’agit-il pas contraint et forcé, sous la pression de la communauté internationale, qui ne cesse de s’alarmer de la dégradation de la situation humanitaire sur le terrain ? Non, rétorque le ministre.
Il n’empêche, avant le démarrage du convoi, le gouvernement a pris soin d’inviter quelques diplomates étrangers dont l’ambassadeur de l’Union européenne accrédité à Yaoundé, comme pour réfréner les velléités interventionnistes de l’étranger au prétexte de la crise humanitaire.
Pour Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, cette action, la plus grosse opération humanitaire jamais déployée au Cameroun, procède de la sollicitude du gouvernement pour les populations éplorées des régions anglophones.
« Nous faisons la distribution depuis un an, mais c’est la toute première fois que nous avons un convoi de cinquante-cinq véhicules, qui vont se déployer dans les régions, détaille le ministre. C’est pour dire que l’État, le président de la République, a mis des moyens importants pour assurer un soutien constant et permanent aux populations déplacées des régions du Nord et du Sud-Ouest ».
Yaoundé n’agit-il pas contraint et forcé, sous la pression de la communauté internationale, qui ne cesse de s’alarmer de la dégradation de la situation humanitaire sur le terrain ? Non, rétorque le ministre.
Il n’empêche, avant le démarrage du convoi, le gouvernement a pris soin d’inviter quelques diplomates étrangers dont l’ambassadeur de l’Union européenne accrédité à Yaoundé, comme pour réfréner les velléités interventionnistes de l’étranger au prétexte de la crise humanitaire.
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