Ils sont six et portent des badges siglés « Observateurs indépendants ». « Le déroulement du dépouillement du scrutin est une véritable leçon de démocratie », déclare une Américaine, qui se présente comme une responsable de l'ONG Transparency International.
Ces propos sont relayés par la chaîne nationale, la CRTV. Mais l'information est rapidement démentie par l'ONG : « Nous n'avons pas envoyé de mission internationale d'observation des élections au Cameroun », souligne un communiqué. Qui sont donc ces observateurs ? Quelle était leur intention ? Au nom de qui travaillent-ils ?
« Je m'étonne de l'ampleur que prend cette polémique », affirme Charles Ndongo, le directeur de la CRTV, qui insiste sur le fait que ces personnes prétendent être membres de l'ONG Transparency. « Nous avons encore les rushs de cette conférence de presse qui montrent clairement cela », poursuit cette source.
Pour l'ONG, il s'agit là d'une « tentative délibérée d'usurper l'identité de Transparency International ». « Comme tant d'autres, souligne Me Charles Mguini, le président de l'antenne nationale de cet organisme, ces personnes avaient reçu une formation pour utiliser la plateforme de dénonciation mise en place pour signaler des dysfonctionnements du scrutin. Mais elles ne travaillent pas pour Transparency et leur démarche ne correspond pas à nos méthodes » martèle-t-il.
Estimant que ces personnes ont pour but de « cautionner des fraudes », le porte-parole du candidat Maurice Kamto a réclamé ce mercredi l'ouverture d'une enquête pour déterminer l'identité de ces personnes.
Ces propos sont relayés par la chaîne nationale, la CRTV. Mais l'information est rapidement démentie par l'ONG : « Nous n'avons pas envoyé de mission internationale d'observation des élections au Cameroun », souligne un communiqué. Qui sont donc ces observateurs ? Quelle était leur intention ? Au nom de qui travaillent-ils ?
« Je m'étonne de l'ampleur que prend cette polémique », affirme Charles Ndongo, le directeur de la CRTV, qui insiste sur le fait que ces personnes prétendent être membres de l'ONG Transparency. « Nous avons encore les rushs de cette conférence de presse qui montrent clairement cela », poursuit cette source.
Pour l'ONG, il s'agit là d'une « tentative délibérée d'usurper l'identité de Transparency International ». « Comme tant d'autres, souligne Me Charles Mguini, le président de l'antenne nationale de cet organisme, ces personnes avaient reçu une formation pour utiliser la plateforme de dénonciation mise en place pour signaler des dysfonctionnements du scrutin. Mais elles ne travaillent pas pour Transparency et leur démarche ne correspond pas à nos méthodes » martèle-t-il.
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