Le choix de ne plus recruter de personnel infirmier dans une grande partie de l’Afrique a été annoncé par Radio-Canada et salué par plusieurs partis d’opposition. Cela faisait deux ans que la province canadienne menait une politique active pour embaucher des infirmières à l’étranger – dont sur le continent africain –, car ses propres infirmières désertent le système public de santé.
« Perte sèche »
Une décision « réfléchie, juste et équitable », voilà comment Souriya Otmani, l’ambassadrice du Maroc au Canada, salue la décision du Québec de ne plus recruter d’infirmières dans son pays pour combler les besoins de main-d’œuvre des hôpitaux québécois. Il y a quelques mois, la diplomate qualifiait publiquement de « perte sèche » le départ de personnel infirmier vers la province québécoise.
En deux ans, plus d’un millier d’entre elles et d’entre eux ont quitté l’Afrique et, en particulier, des pays comme le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Or, trente-sept pays du continent disposent d’un nombre de professionnels de la santé sous la moyenne mondiale, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'OMS entendue
Manifestement, le gouvernement du Québec a écouté l’OMS, qui recommande de protéger certains systèmes de santé vulnérables. Le manque d’infirmières peut, en effet, représenter certains risques sanitaires pour les populations locales. Selon Radio-Canada, le recrutement se poursuivrait cependant dans les pays du Golfe et la Tunisie.
« Perte sèche »
Une décision « réfléchie, juste et équitable », voilà comment Souriya Otmani, l’ambassadrice du Maroc au Canada, salue la décision du Québec de ne plus recruter d’infirmières dans son pays pour combler les besoins de main-d’œuvre des hôpitaux québécois. Il y a quelques mois, la diplomate qualifiait publiquement de « perte sèche » le départ de personnel infirmier vers la province québécoise.
En deux ans, plus d’un millier d’entre elles et d’entre eux ont quitté l’Afrique et, en particulier, des pays comme le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Or, trente-sept pays du continent disposent d’un nombre de professionnels de la santé sous la moyenne mondiale, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'OMS entendue
Manifestement, le gouvernement du Québec a écouté l’OMS, qui recommande de protéger certains systèmes de santé vulnérables. Le manque d’infirmières peut, en effet, représenter certains risques sanitaires pour les populations locales. Selon Radio-Canada, le recrutement se poursuivrait cependant dans les pays du Golfe et la Tunisie.
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