«J’interpelle avec fermeté la municipalité de Kolda sur une situation profondément injuste et inacceptable : celle des gardiens d’école retraités, qui, depuis plus de cinq ans, n’ont perçu aucun centime de leur pension», a dénoncé Jules Gomis, membre du FRAPP (Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine), dans une déclaration envoyée au correspondant local de PressAfrik.
Le militant a tiré la sonnette d’alarme sur le sort de ces anciens gardiens d’école, aujourd’hui laissés-pour-compte après des décennies de service dévoué. « Ces hommes, qui ont loyalement servi les établissements scolaires de notre commune pendant des décennies, sont aujourd’hui abandonnés à leur sort, dans l’indifférence totale des autorités locales », a-t-il martelé.
Face à cette situation qu’il qualifie d’« injustice flagrante », M. Gomis exige de la municipalité de Kolda qu’elle prenne ses responsabilités et procède, dans les meilleurs délais, à la régularisation de la situation de ces retraités oubliés.
Mais du côté de la mairie, la réponse se veut prudente. Interpellé sur le sujet, Issa Mballo, gestionnaire municipal, botte en touche et précise que cette situation n’est pas imputable à l’actuel maire, Mameboye Diao. « Ces agents en question avaient été recrutés par les maires précédents. Malheureusement, leurs cotisations n’étaient pas versées à l’IPRES durant les années qu’ils ont servi », explique-t-il.
Une omission lourde de conséquences : en l’absence de cotisations régulières, ces anciens gardiens se retrouvent sans droit à une pension de retraite.
Toutefois, la mairie assure avoir saisi le conseil municipal sur cette affaire. « Si le conseil décide de payer ces arriérés de cotisations à l’IPRES, ils pourront percevoir leur pension », a précisé M. Mballo, non sans rappeler l’ampleur de la tâche.
En effet, la régularisation nécessiterait la mobilisation d’une enveloppe estimée à 25 millions de francs CFA, sans compter la mise en conformité des contrats de certains agents pour qu’ils puissent bénéficier d’une couverture sociale. « Ce n’est pas une affaire simple », conclut Mballo, soulignant les défis financiers et administratifs que représente ce dossier.
En attendant une décision du conseil municipal, les anciens gardiens d’école continuent de vivre dans la précarité, nourrissant l’espoir que leur cri de détresse trouve enfin un écho favorable auprès des autorités locales.
Le militant a tiré la sonnette d’alarme sur le sort de ces anciens gardiens d’école, aujourd’hui laissés-pour-compte après des décennies de service dévoué. « Ces hommes, qui ont loyalement servi les établissements scolaires de notre commune pendant des décennies, sont aujourd’hui abandonnés à leur sort, dans l’indifférence totale des autorités locales », a-t-il martelé.
Face à cette situation qu’il qualifie d’« injustice flagrante », M. Gomis exige de la municipalité de Kolda qu’elle prenne ses responsabilités et procède, dans les meilleurs délais, à la régularisation de la situation de ces retraités oubliés.
Mais du côté de la mairie, la réponse se veut prudente. Interpellé sur le sujet, Issa Mballo, gestionnaire municipal, botte en touche et précise que cette situation n’est pas imputable à l’actuel maire, Mameboye Diao. « Ces agents en question avaient été recrutés par les maires précédents. Malheureusement, leurs cotisations n’étaient pas versées à l’IPRES durant les années qu’ils ont servi », explique-t-il.
Une omission lourde de conséquences : en l’absence de cotisations régulières, ces anciens gardiens se retrouvent sans droit à une pension de retraite.
Toutefois, la mairie assure avoir saisi le conseil municipal sur cette affaire. « Si le conseil décide de payer ces arriérés de cotisations à l’IPRES, ils pourront percevoir leur pension », a précisé M. Mballo, non sans rappeler l’ampleur de la tâche.
En effet, la régularisation nécessiterait la mobilisation d’une enveloppe estimée à 25 millions de francs CFA, sans compter la mise en conformité des contrats de certains agents pour qu’ils puissent bénéficier d’une couverture sociale. « Ce n’est pas une affaire simple », conclut Mballo, soulignant les défis financiers et administratifs que représente ce dossier.
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