En Guinée, tout comme au Mali et au Niger notamment, la température refuse de baisser. Le mois du ramadan a été beaucoup plus difficile que d'habitude. A Labé, dans le centre du pays, cette situation alimente les conversations des jeunes et des organisations de la société civile, qui aimeraient que les autorités se saisissent du sujet pour trouver des parades et limiter les conséquences de ces bouffées de chaleur extrêmes.
Sally Bilaly Sow, journaliste et blogueur, coordinateur de l’association Villageois 2.0 et directeur de publication de GuinéeCheck, joint sur place par François Mazet, explique le désespoir des populations : « Pendant le ramadan, quand même, on a beaucoup, beaucoup senti, parce que d’habitude, quand même, on avait un vent de fraîcheur de temps en temps, même pendant cette période-là. »
La quête d'eau glacée
«Mais là, poursuit-il, c’était quand même d’un autre niveau. Jusqu’à maintenant, les gens essayent encore de s’hydrater avec de l’eau glacée, vous voyez ces femmes qui partent au marché, elles sont obligées d’acheter de l’eau glacée. Je crois que c’est une situation qui commence à s’imposer dans les débats publics, notamment entre jeunes et autres acteurs. »
Pour Sally Bilaly Sow, c'est clair, « Il va falloir faire des choses concrètes parce que là, au niveau national, ou au niveau communal, il n’y a pas de grande décision dans ce sens. Quand même, si ça persiste comme ça sans des mesures adéquates, l’avenir peut sombrer en quelque sorte », conclut-il.
Sally Bilaly Sow, journaliste et blogueur, coordinateur de l’association Villageois 2.0 et directeur de publication de GuinéeCheck, joint sur place par François Mazet, explique le désespoir des populations : « Pendant le ramadan, quand même, on a beaucoup, beaucoup senti, parce que d’habitude, quand même, on avait un vent de fraîcheur de temps en temps, même pendant cette période-là. »
La quête d'eau glacée
«Mais là, poursuit-il, c’était quand même d’un autre niveau. Jusqu’à maintenant, les gens essayent encore de s’hydrater avec de l’eau glacée, vous voyez ces femmes qui partent au marché, elles sont obligées d’acheter de l’eau glacée. Je crois que c’est une situation qui commence à s’imposer dans les débats publics, notamment entre jeunes et autres acteurs. »
Pour Sally Bilaly Sow, c'est clair, « Il va falloir faire des choses concrètes parce que là, au niveau national, ou au niveau communal, il n’y a pas de grande décision dans ce sens. Quand même, si ça persiste comme ça sans des mesures adéquates, l’avenir peut sombrer en quelque sorte », conclut-il.
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