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Centrafrique: l'engagement à pas comptés de l'ONU

Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté, ce jeudi 10 octobre, la première résolution sur la République centrafricaine depuis le renversement de l’ancien président François Bozizé. Le texte renforce la présence de l’ONU sur place et envisage le déploiement dans les prochains mois d’une opération de maintien de la paix.



Nicolas Tiangaye, Premier ministre centrafricain, avait plaidé à la tribune de l'ONU pour une intervention de la communauté internationale, le 26 septembre 2013. REUTERS/Justin Lane
Nicolas Tiangaye, Premier ministre centrafricain, avait plaidé à la tribune de l'ONU pour une intervention de la communauté internationale, le 26 septembre 2013. REUTERS/Justin Lane
Cette résolution n’est pas tout à fait celle que la Centrafrique attendait. Le Conseil de sécurité renforce la présence de l’ONU sur place, mais il attend encore un rapport de Ban Ki-moon pour se prononcer sur un soutien militaire destiné à mettre fin au chaos.
 
« La République centrafricaine, qui se sentait oubliée, est aujourd'hui devant les projecteurs », estime néanmoins l’ambassadeur de RCA Charles-Armel Doubane, pour qui il s'agit d'un premier pas. « La communauté internationale, à travers le Conseil de sécurité, vient de mettre cette crise en priorité. »
 
« Serval est un modèle exclu »

 
Le Conseil de sécurité décidera dans un mois, soit de mettre sous mandat de l’ONU les 1 400 soldats africains déjà sur place et de doubler leur nombre, ou bien d’envoyer directement des casques bleus.
La France a 450 soldats en RCA, mais l’ambassadeur Gérard Araud prévient : il n’y aura pas d’engagement militaire français. « ll faut vous dire qu'une intervention de type Serval (du nom de l'opération militaire française au nord du Mali, NDLR) est un modèle exclu. La France ne va pas faire en République centrafricaine ce qu'elle a fait au Mali, où elle a répondu à une urgence. »
 
Paris avait lancé en septembre un cri d’alarme concernant la Centrafrique. Le Conseil de sécurité montre qu’il est cette fois pleinement saisi de cette crise.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Vendredi 11 Octobre 2013 - 11:26


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