Les centres d’appel téléphoniques, qui de nos jours gagnent du terrain dans la capitale Sénégalaise, sont un moyen de tirer un trait sur le chômage pour bon nombre d’étudiants. Cependant, il y’a des non dits, car dans les annonces, ils font appellent à des téléopératrices, mais il n’en est pas tout a fait ainsi. Ces centres proposent aux recrues la voyance ou le plaisir sexuel via internet, informent nos confrères de « Direct Info ». Les postulants ignorent souvent la nature des propositions qui leur sont faites dans les annonces du fait du caractère clandestin de certains de ces centres. « J’ai appris par le biais d’une amie qu’on payait bien dans les centres d’appel. Puisque je n’étais pas assez bien payée à mon ancien boulot, j’ai tenté ma chance dans les centres d’appel. Grande fut ma surprise quand j’ai su que le poste à pourvoir appelé « Lova » consistait à donner du plaisir à d’éventuels clients via le téléphone. J’étais abasourdie. Sans gêne la dame s’est mise à expliquer comment les choses se passaient tout en m’assurant que cela payait bien. Elle a insisté sur le fait qu’on peut gagner jusqu'à 300, ou 400 mille CFA grâce aux commissions », explique Seynabou Ndiaye, une jeune caissière de 28 ans.
Cette dernière qui n’a jamais accepté le travail explique que le but est de tenir le plus longtemps possible son interlocuteur au téléphone tout en lui tenant une conversation coquine. Selon des témoignages, ces agences travaillent pour faire gagner le maximum d’argent aux opérateurs téléphoniques qui leur versent une commission en retour car les appels sont surfacturés. «C’est un travail difficile parce que la fille doit prospecter afin d’avoir de la clientèle. Ceci devient compliqué maintenant parce que les gens commencent à se rendre compte que c’est une forme d’arnaque. Ils savent depuis peu que leurs appels sont surfacturés » renseigne Marième Fall.
Cette dernière qui n’a jamais accepté le travail explique que le but est de tenir le plus longtemps possible son interlocuteur au téléphone tout en lui tenant une conversation coquine. Selon des témoignages, ces agences travaillent pour faire gagner le maximum d’argent aux opérateurs téléphoniques qui leur versent une commission en retour car les appels sont surfacturés. «C’est un travail difficile parce que la fille doit prospecter afin d’avoir de la clientèle. Ceci devient compliqué maintenant parce que les gens commencent à se rendre compte que c’est une forme d’arnaque. Ils savent depuis peu que leurs appels sont surfacturés » renseigne Marième Fall.
Autres articles
-
Kédougou : des éboulements sur des sites d’orpaillage font 9 morts
-
Santé sexuelle et reproductive à Kolda : un accès encore difficile pour les femmes et filles handicapées
-
Emploi et Entrepreneuriat : Dakar lance la première édition du Salon Job Dating pour booster l’insertion des jeunes
-
Plus de 15 femmes tuées en 2025 : le FRAPP exige des réformes urgentes pour protéger les femmes
-
SEN’EAU : le député Guy Marius Sagna accuse SUEZ de pratiques antisyndicales




Kédougou : des éboulements sur des sites d’orpaillage font 9 morts


