Michael Cohen, ancien avocat du président américain Donald Trump, a plaidé coupable devant un tribunal de New York d'avoir violé les lois sur le financement des campagnes électorales.
Il a déclaré l'avoir fait sous la direction du "candidat", dans le "but principal d'influencer [l'élection]".
Cette déclaration était liée à l'argent versé aux maitresses présumées de M. Trump
M. Trump n'a pas commenté. En mai, il a admis avoir remboursé Cohen pour avoir payé l'une de ces femmes, alors qu'il avait auparavant nié en avoir eu connaissance.
Poursuites judiciaires
M. Cohen, 51 ans, a reconnu mardi huit chefs d'accusation, dont des fraudes fiscales et bancaires, dans le cadre d'un accord avec les procureurs, qui pourrait voir sa peine de prison réduite de 65 ans à cinq ans et trois mois.
Au cours d'une autre audience le même jour, l'ancien directeur de campagne du président Trump, Paul Manafort, a été reconnu coupable de fraude fiscale et bancaire.
Les développements dans les affaires Cohen et Manafort ont ravivé les spéculations selon lesquelles le président lui-même pourrait faire l'objet de poursuites judiciaires.
Trump pourrait-il être jugé ?
"Si ces paiements étaient un crime pour Michael Cohen, alors pourquoi ne seraient-ils pas un crime pour Donald Trump ?" a demandé l'avocat de Michael Cohen, Lanny Davis, après la procédure de mardi.
Rudy Giuliani, l'avocat de M. Trump, a déclaré à la presse qu'il n'y avait eu "aucune allégation de faute contre le président" dans les accusations portées contre M. Cohen.
En tout état de cause, selon des experts juridiques, il est peu probable que M. Trump puisse faire face à des accusations criminelles tant qu'il est président.
Il a déclaré l'avoir fait sous la direction du "candidat", dans le "but principal d'influencer [l'élection]".
Cette déclaration était liée à l'argent versé aux maitresses présumées de M. Trump
M. Trump n'a pas commenté. En mai, il a admis avoir remboursé Cohen pour avoir payé l'une de ces femmes, alors qu'il avait auparavant nié en avoir eu connaissance.
Poursuites judiciaires
M. Cohen, 51 ans, a reconnu mardi huit chefs d'accusation, dont des fraudes fiscales et bancaires, dans le cadre d'un accord avec les procureurs, qui pourrait voir sa peine de prison réduite de 65 ans à cinq ans et trois mois.
Au cours d'une autre audience le même jour, l'ancien directeur de campagne du président Trump, Paul Manafort, a été reconnu coupable de fraude fiscale et bancaire.
Les développements dans les affaires Cohen et Manafort ont ravivé les spéculations selon lesquelles le président lui-même pourrait faire l'objet de poursuites judiciaires.
Trump pourrait-il être jugé ?
"Si ces paiements étaient un crime pour Michael Cohen, alors pourquoi ne seraient-ils pas un crime pour Donald Trump ?" a demandé l'avocat de Michael Cohen, Lanny Davis, après la procédure de mardi.
Rudy Giuliani, l'avocat de M. Trump, a déclaré à la presse qu'il n'y avait eu "aucune allégation de faute contre le président" dans les accusations portées contre M. Cohen.
En tout état de cause, selon des experts juridiques, il est peu probable que M. Trump puisse faire face à des accusations criminelles tant qu'il est président.
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