Le « Sukëru kor », cadeau qu’une femme mariée offre à sa belle-famille durant le Ramadan, est une tradition bien sénégalaise qui s'impose désormais aux femmes mariées. C'est le moment de cajoler les beaux-parents. Mais beaucoup de femmes en souffre en silence. Tel est le cas de Mme Ndiaye (nom d’emprunt), mariée depuis presque 5 ans qui, malgré les difficultés, ne peut s’empêcher de s’offrir le luxe de donner une très bonne « Téranga » à sa belle-famille.
Mariée depuis presque 5 ans, Mme Ndiaye vient tout juste d’offrir son « Sukëru Koor ». Elle a dépensé au total 50.000 F Cfa. Un cadeau qu’elle a l’habitude de donner à sa belle-famille à chaque période de Ramadan. Pour réussir sa prouesse, elle travaille dure et la prépare comme si elle était en « fête de Tabaski » sans la participation de son mari.
« Ce n’est pas mon mari qui me donne l’argent pour acheter le « Sukër Koor ». Aucun homme ne ferait cela. C‘est nous, les femmes qui travaillons dur avec le « Jom » (courage) pour avoir quoi acheter ses cadeaux », a-t-elle expliqué.
Mariée depuis presque 5 ans, Mme Ndiaye vient tout juste d’offrir son « Sukëru Koor ». Elle a dépensé au total 50.000 F Cfa. Un cadeau qu’elle a l’habitude de donner à sa belle-famille à chaque période de Ramadan. Pour réussir sa prouesse, elle travaille dure et la prépare comme si elle était en « fête de Tabaski » sans la participation de son mari.
« Ce n’est pas mon mari qui me donne l’argent pour acheter le « Sukër Koor ». Aucun homme ne ferait cela. C‘est nous, les femmes qui travaillons dur avec le « Jom » (courage) pour avoir quoi acheter ses cadeaux », a-t-elle expliqué.
"Ça me hante et m’empêche de dormir"Selon Mme Ndiaye son geste lui coûte cher. « Le Sukër Koor est devenu une obligation. Ma belle-famille l’attend toujours. Ça me hante et m’empêche de dormir. C’est la raison pour laquelle je le prépare plusieurs mois avant le Ramadan. Même si c’est difficile, ça vaut le coup parce aussi ça rend le mariage meilleur ». Ecoutez !
Même son de cloche pour N.F.Kane. Mariée depuis deux (2), la jeune dame, trouvée dans son lieu de travail, a aussi regretté d’avoir commencé à pratiquer cette tradition sénégalaise. « Victime » du « Sukëru Koor », elle a raconté son expérience.
« Lors de ma première année de mariage, j’ai dépensé plus de 300.000 F Cfa pour le Sukëru Koor. J’avais vendu mes bijoux en or, et d’autres biens valeureux que j’avais pour satisfaire ma belle-famille. Cette dernière était contente et ne cessait de proférer des "ngueureum" à n’en plus finir », se rappelle-t-elle, d’entrée.
Agée de 27 ans, N.F.Kane est d’avis que le « Sukëru Koor » est devenu une source de problème dans les ménages. Regardez la Vidéo !
« Lors de ma première année de mariage, j’ai dépensé plus de 300.000 F Cfa pour le Sukëru Koor. J’avais vendu mes bijoux en or, et d’autres biens valeureux que j’avais pour satisfaire ma belle-famille. Cette dernière était contente et ne cessait de proférer des "ngueureum" à n’en plus finir », se rappelle-t-elle, d’entrée.
"Sukëru Koor est devenu une source de problèmes dans les ménages"Mais cette aura n’a duré que le temps d’une année. « En 2020, avec la pandémie, marquée par les difficultés économiques, j’ai certes donné le Sukëru Koor, mais avec les moyens du bord. Ma belle-famille n’était pas du tout contente mais depuis lors, elle me jette des "garouwoulé (piques indirectes)" ».
Agée de 27 ans, N.F.Kane est d’avis que le « Sukëru Koor » est devenu une source de problème dans les ménages. Regardez la Vidéo !
Autres articles
-
Cybersécurité : Boubacar Ndour retire sa plainte après des excuses d'Ibrahima Guèye "Nay Ler"
-
Le Grand Magal de Touba 2025 sera célébré le mercredi 13 août
-
Division spéciale de la cybersécurité : Ibrahima Guèye "Nay Ler" placé en garde à vue
-
Ourossogui: le préfet autorise la marche pacifique du collectif Sogui Nani Diabi en soutien à Farba Ngom
-
Gestion des causes de décès : professionnels de santé et acteurs judiciaires à l’école de l’harmonisation des procédures à Kolda