Après les explosions au port de Beyrouth et la manifestation tendue organisée contre le pouvoir libanais, les donateurs se réunissent par visioconférence, dimanche 9 août, "pour l'avenir" du pays, à l'initiative de l'ONU et de la France. Emmanuel Macron a ouvert la visioconférence, en demandant à "agir vite et avec efficacité" pour que l'aide "aille très directement" à la population libanaise. "Notre rôle à tous est d’être là, à leurs côtés, aux côtés de Beyrouth et du peuple libanais", a-t-il déclaré.
Le chef de l'État a également appelé les autorités libanaises à "agir pour que le pays ne sombre pas et pour répondre aux aspirations que le peuple libanais exprime en ce moment même légitimement dans les rues de Beyrouth. Nous devons tous ensemble tout faire pour que ni la violence ni le chaos ne puissent l'emporter".
Enfin, le locataire de l'Élysée qui avait appelé jeudi à une enquête internationale, rejetée depuis par son homologue libanais Michel Aoun, a réitéré une "offre d'assistance" pour "une enquête impartiale, crédible et indépendante" sur les causes de la catastrophe.
"Tout le monde veut aider !"
De l'Américain Donald Trump à l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, en passant par les Premiers ministres italien et espagnol, une quinzaine de chefs d'État et de gouvernement étaient réunis en visioconférence autour d'Emmanuel Macron afin de mobiliser une aide d'urgence.
Samedi matin, Donald Trump avait tweeté "Tout le monde veut aider !", en mentionnant avoir parlé dans la matinée avec Emmanuel Macron, à l'initiative de la réunion.
L'entourage du président français n'a pas voulu donner le montant de l'aide qui pourrait être dégagée dimanche, mais l'ONU a chiffré à 85 millions de dollars le coût des seuls besoins de santé. "L'objectif immédiat est de pourvoir aux besoins d'urgence du Liban, à des conditions qui permettent que l'aide aille directement à la population", a expliqué l'Élysée, en visant "la consolidation des bâtiments endommagés, l'aide médicale d'urgence, l'aide alimentaire et le restauration des hôpitaux et écoles".
"La méthodologie est celle que les organisations internationales utilisent, il y a une nécessité qu'on ne fasse pas de chèque en blanc au gouvernement libanais", a poursuivi cette même source, en faisant valoir qu'il ne s'agissait pas d"'une question de montant alloué, mais d'efficacité de l'aide".
Samedi, lors de manifestations à Beyrouth réunissant des milliers de protestataires dans le centre-ville, des manifestants menés par des officiers à la retraite ont pris d'assaut le siège du ministère des Affaires étrangères, le proclamant "quartier général de la Révolution".
Pour la présidence française, les manifestations "témoignent de l'exaspération, de la détresse de la population, du besoin que les choses changent", en décelant "une "énergie du désespoir, mais prometteuse". "Ce que la France souhaite, c'est que cette expression populaire soit prise en compte, car nous en sommes à un point où le système politique se cannibalise, alors qu'il y a un besoin d'un large rassemblement et de changement en profondeur", a poursuivi l'Élysée.
"Le Liban est en train de sombrer, nous pensons qu'il a touché le fond, et donc c'est le moment de remonter à la surface", a encore commenté l'entourage d'Emmanuel Macron, en rappelant que le président français avait voulu "passer un message de confiance dans l'avenir du Liban", lors de sa visite, jeudi, à Beyrouth, en promettant notamment que l'aide n'irait pas à "la corruption".
Le chef de l'État a également appelé les autorités libanaises à "agir pour que le pays ne sombre pas et pour répondre aux aspirations que le peuple libanais exprime en ce moment même légitimement dans les rues de Beyrouth. Nous devons tous ensemble tout faire pour que ni la violence ni le chaos ne puissent l'emporter".
Enfin, le locataire de l'Élysée qui avait appelé jeudi à une enquête internationale, rejetée depuis par son homologue libanais Michel Aoun, a réitéré une "offre d'assistance" pour "une enquête impartiale, crédible et indépendante" sur les causes de la catastrophe.
"Tout le monde veut aider !"
De l'Américain Donald Trump à l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, en passant par les Premiers ministres italien et espagnol, une quinzaine de chefs d'État et de gouvernement étaient réunis en visioconférence autour d'Emmanuel Macron afin de mobiliser une aide d'urgence.
Samedi matin, Donald Trump avait tweeté "Tout le monde veut aider !", en mentionnant avoir parlé dans la matinée avec Emmanuel Macron, à l'initiative de la réunion.
L'entourage du président français n'a pas voulu donner le montant de l'aide qui pourrait être dégagée dimanche, mais l'ONU a chiffré à 85 millions de dollars le coût des seuls besoins de santé. "L'objectif immédiat est de pourvoir aux besoins d'urgence du Liban, à des conditions qui permettent que l'aide aille directement à la population", a expliqué l'Élysée, en visant "la consolidation des bâtiments endommagés, l'aide médicale d'urgence, l'aide alimentaire et le restauration des hôpitaux et écoles".
"La méthodologie est celle que les organisations internationales utilisent, il y a une nécessité qu'on ne fasse pas de chèque en blanc au gouvernement libanais", a poursuivi cette même source, en faisant valoir qu'il ne s'agissait pas d"'une question de montant alloué, mais d'efficacité de l'aide".
Samedi, lors de manifestations à Beyrouth réunissant des milliers de protestataires dans le centre-ville, des manifestants menés par des officiers à la retraite ont pris d'assaut le siège du ministère des Affaires étrangères, le proclamant "quartier général de la Révolution".
Pour la présidence française, les manifestations "témoignent de l'exaspération, de la détresse de la population, du besoin que les choses changent", en décelant "une "énergie du désespoir, mais prometteuse". "Ce que la France souhaite, c'est que cette expression populaire soit prise en compte, car nous en sommes à un point où le système politique se cannibalise, alors qu'il y a un besoin d'un large rassemblement et de changement en profondeur", a poursuivi l'Élysée.
"Le Liban est en train de sombrer, nous pensons qu'il a touché le fond, et donc c'est le moment de remonter à la surface", a encore commenté l'entourage d'Emmanuel Macron, en rappelant que le président français avait voulu "passer un message de confiance dans l'avenir du Liban", lors de sa visite, jeudi, à Beyrouth, en promettant notamment que l'aide n'irait pas à "la corruption".
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