Sur la place de la station de bus dite Eboma Mpoko, à la sortie nord de Brazzaville, Guilain Madzou et un de ses amis attendent le bus pour rentrer chez eux. Mais le bus en question tarde alors qu’à peine 45 minutes les séparent de l’heure du couvre-feu ; un couvre-feu qu’ils boudent désormais. C’est pour un eux moment d’angoisse.
« C’est une situation qui nous dérange parce que nous profitons des jours de week-end pour aller rendre visite aux familles, tout comme les jours fériés. On a choisi ces jours pour limiter l’heure du couvre-feu à 20h. Je viens de loin et dois vite courir pour rentrer. Ça me dérange », raconte M. Madzou.
Les mesures de restrictions gouvernementales visent à protéger les citoyens. Mais ceux-ci s’interrogent parfois. « C’est la nuit seulement qu’on attrape la maladie. C’est pendant la journée qu’on se retrouve pourtant dans les marchés, et la nuit on se confine », lâche M. Madzou.
Chauffeur taxi de 34 ans Georges Nkou est agacé par le fait qu’il arrête son travail dès le coucher du soleil. « Le week-end le travail est vraiment bloqué. Ça fait une année et trois mois que nous vivons cette situation. On ne sent pas en liberté. On a comme l’impression qu’il y a quelqu’un qui nous suit derrière ».
Officiellement le Congo a déjà enregistré 160 décès du Covid-19, soit une moyenne de 10 décès par mois.
« C’est une situation qui nous dérange parce que nous profitons des jours de week-end pour aller rendre visite aux familles, tout comme les jours fériés. On a choisi ces jours pour limiter l’heure du couvre-feu à 20h. Je viens de loin et dois vite courir pour rentrer. Ça me dérange », raconte M. Madzou.
Les mesures de restrictions gouvernementales visent à protéger les citoyens. Mais ceux-ci s’interrogent parfois. « C’est la nuit seulement qu’on attrape la maladie. C’est pendant la journée qu’on se retrouve pourtant dans les marchés, et la nuit on se confine », lâche M. Madzou.
Chauffeur taxi de 34 ans Georges Nkou est agacé par le fait qu’il arrête son travail dès le coucher du soleil. « Le week-end le travail est vraiment bloqué. Ça fait une année et trois mois que nous vivons cette situation. On ne sent pas en liberté. On a comme l’impression qu’il y a quelqu’un qui nous suit derrière ».
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