
Les organisations de la Société civile, la Cosydep, l’ONG 3D et le Forum Civil ont développé plusieurs initiatives en termes de suivi citoyen de la politique ou des collectivités publiques de manière générale. Selon Cheikh Mbow directeur exécutif de la Cosydep, il est important de créer un espace de partage d’expériences de connaissances et de bonnes pratiques. « Les questions liées à la redevabilité cela veut dire la reddition de compte, le droit à l’information, le droit à l’expression doivent être au cœur des politiques publiques », a-t-il déclaré.
Pour Cheikh Mbow il s’agit de développer des instruments et des outils, dit-il, qui vont permettre d’engager davantage les citoyens pour qu’ils occupent leurs places dans la définition de la mise en œuvre et de suivi évaluation des politiques publiques.
De son côté, Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, est revenu sur les limites de la démocratie représentative.
Selon lui, dans une démocratie représentative en principe, c’est l’Assemblée nationale qui représente le peuple, qui représente les citoyens. « L’Assemblée nationale a trois missions, la mission de représentation du peuple, la mission de contrôle de l’action de l’exécutif et la mission de législation, de voter des lois ».
« Il faut des réformes pour que les citoyens aient plus de responsabilité dans la désignation de ces représentants»
De l’avis de Moundiaye Cissé, les limites de cette démocratie représentative s'expliquent par la non représentation des députés pour les citoyens. Selon lui, « c’est ce qui fait naitre des mouvements citoyens pour compléter l’action des députés en matière de contrôle, en matière de législation », a-t-il dit. Et d’ajouter « des lois sont votées à l’Assemblée nationale dont les citoyens ne sont pas informés de la teneur, et donc c’est ça qui justifie l’action du contrôle citoyen ».
Dans des contextes comme ça, souligne-t-il, il faut que les « citoyens s’organisent pour prendre en charge le contrôle de l’action publique », a laissé entendre le directeur de l’ONG 3D.
« Nous avons besoin aujourd’hui de créer une masse active populaire pour que le gap que les représentants du peuple n’ont pas rempli que les populations elles-mêmes puisse faire le travail de contrôle citoyen au niveau des territoires », a ajouté Birahim Seck.
Selon le coordonnateur du Forum Civil, cette première étape permet aux organisations de la Société civile de partager leurs expériences, mais également produire des réflexions qui seront traduites en action sur le terrain.
Pour Cheikh Mbow il s’agit de développer des instruments et des outils, dit-il, qui vont permettre d’engager davantage les citoyens pour qu’ils occupent leurs places dans la définition de la mise en œuvre et de suivi évaluation des politiques publiques.
De son côté, Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, est revenu sur les limites de la démocratie représentative.
Selon lui, dans une démocratie représentative en principe, c’est l’Assemblée nationale qui représente le peuple, qui représente les citoyens. « L’Assemblée nationale a trois missions, la mission de représentation du peuple, la mission de contrôle de l’action de l’exécutif et la mission de législation, de voter des lois ».
« Il faut des réformes pour que les citoyens aient plus de responsabilité dans la désignation de ces représentants»
De l’avis de Moundiaye Cissé, les limites de cette démocratie représentative s'expliquent par la non représentation des députés pour les citoyens. Selon lui, « c’est ce qui fait naitre des mouvements citoyens pour compléter l’action des députés en matière de contrôle, en matière de législation », a-t-il dit. Et d’ajouter « des lois sont votées à l’Assemblée nationale dont les citoyens ne sont pas informés de la teneur, et donc c’est ça qui justifie l’action du contrôle citoyen ».
Dans des contextes comme ça, souligne-t-il, il faut que les « citoyens s’organisent pour prendre en charge le contrôle de l’action publique », a laissé entendre le directeur de l’ONG 3D.
"Comme les maires, les députés doivent être élus au suffrage universel direct"Toujours dans la même logique, Moundiaye Cissé indique que les citoyens n’ont pas une mainmise sur les députés qu’ils élisent. D’après lui, il faut des réformes pour que les citoyens aient plus de responsabilité dans la désignation de ces représentants. « On est en train de corriger, avec le mode d’élection des maires, maintenant c’est au suffrage universel direct. On doit arriver à ce que les députés soient élus au suffrage universel direct, pour les députés qui sont sur la liste majoritaire au niveau des départements », a-t-il fait savoir.
"Il faut une masse de populations actives pour combler le gap laissé par les représentant du peuple"Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil soutient que cet atelier a pour ambition de décentraliser les actions communes au niveau de toutes les collectivités territoriales du Sénégal. « Pour que le contrôle citoyen de l’action de l’action publique soit une réalité à Matam, Ziguinchor, Kolda, Mbour, Louga et partout au Sénégal », a-t-il dit.
« Nous avons besoin aujourd’hui de créer une masse active populaire pour que le gap que les représentants du peuple n’ont pas rempli que les populations elles-mêmes puisse faire le travail de contrôle citoyen au niveau des territoires », a ajouté Birahim Seck.
Selon le coordonnateur du Forum Civil, cette première étape permet aux organisations de la Société civile de partager leurs expériences, mais également produire des réflexions qui seront traduites en action sur le terrain.
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