
En Côte d’Ivoire, un glissement de terrain a provoqué hier la mort d’au moins treize personnes, dont des enfants. Bilan provisoire et qui pourrait s’aggraver.
Saison des pluies, poids de l’eau, talus de la voie ferrée qui cède, elles ont été ensevelies sous une avalanche de boue, ces habitations situées en contrebas de la voie ferrée dans le quartier de « Derrière rails » à Anyama, agglomération d’Abidjan.
Sur les images de désolation publiées à la Une de la presse ivoirienne, on devine les rescapés sondant les décombres, à la recherche de disparus, hommes, femmes, enfants, pour sauver ce qui peut encore l’être.
« Des morts et des morts, hier », s’accable la Une du quotidien indépendant Soir Info, anticipant, justement, un bilan qui risque d’être plus lourd que les « 13 morts » annoncées en Une par Fraternité Matin. Sous « la manchette » du quotidien gouvernemental ivoirien, le ministre d’État, ministre de la Défense Hamed Bakayoko « traduit la compassion du gouvernement aux familles endeuillées ».
Masque sur le visage, regard grave, Hamed Bakayoko, qui exerce toujours l’intérim du Premier ministre, fait de même à la Une du quotidien Le Patriote.
La compassion du gouvernement ? Justement. « On demande au gouvernement de nous aider, dit un rescapé au quotidien L’Intelligent d’Abidjan. Nous n’avons jamais reçu d’avertissement pour quitter ici. »
De son côté, le quotidien d’opposition Aujourd’hui s’indigne plus nettement encore. « Alassane Ouattara avait promis un toit pour chaque Ivoirien en assurant que c’était possible. Mais, comme l’émergence, cette histoire-ci fut (…) vite oubliée, le temps que les hagiographes ne jettent leur dévolu sur les ponts et les routes construits par ce gouvernement », énonce Aujourd’hui.
Cette note mise à part, les autres Unes de la presse ivoirienne rapportent avec sobriété la tragédie d’Anyama. À noter tout de même cette formule du président du Parti social-démocrate ivoirien Henri Niava, qui, en prélude à un « conclave » de l’opposition aujourd’hui et demain à Abidjan, déclare à la Une du journal L’Héritage : « Nous n’avons pas le droit de laisser ce pays s’enfoncer ». Formule involontaire, probablement…
IBK, le vendredi de tous les dangers
Au Mali, c’est un vendredi à haut-risque pour le pouvoir. Comme le pointe le journal Le Pays, l’Imam Dicko appelle à une mobilisation « historique » aujourd’hui à Bamako.
Mais la convergence des Forces républicaines « déterminée à défendre le régime IBK jusqu'au sacrifice ultime », prévient Maliweb.
À la Une du journal malien L’Indépendant, l’ancien ministre des Maliens de l'Extérieur et de l'Intégration Africaine Amadou Koïta lance cette menace : « Toute personne qui se dirigera vers la résidence d’IBK nous trouvera sur son chemin ».
IBK, c’est bien sûr le président Ibrahim Boubacar Keïta. Et s’il est un homme qui le fait trembler en ce moment, c’est l’Imam Mahmoud Dicko.
À tel point qu’IBK propose rien moins que la formation d’un gouvernement d’ouverture nationale et la dissolution de la nouvelle assemblée nationale pour tenter de calmer la rue.
Une solution que rejette L’Indépendant. « La pression politico-sociale doit se resserrer autour du président de la République, enjoint ce journal, en lui faisant notamment mesurer l'étroitesse de sa marge de manœuvre et ne lui laisser pour seule alternative que de composer avec les forces du changement (…) ou de se démettre. »
Se soumettre ou se démettre ? C’est « le jour de tous les dangers » pour IBK, prévient, à Ouagadougou, le journal Wakat Sera. Selon ce quotidien ouagalais, si le président malien a toujours « le sceptre de la légalité, il semble visiblement avoir perdu le manteau de la légitimité ».
Saison des pluies, poids de l’eau, talus de la voie ferrée qui cède, elles ont été ensevelies sous une avalanche de boue, ces habitations situées en contrebas de la voie ferrée dans le quartier de « Derrière rails » à Anyama, agglomération d’Abidjan.
Sur les images de désolation publiées à la Une de la presse ivoirienne, on devine les rescapés sondant les décombres, à la recherche de disparus, hommes, femmes, enfants, pour sauver ce qui peut encore l’être.
« Des morts et des morts, hier », s’accable la Une du quotidien indépendant Soir Info, anticipant, justement, un bilan qui risque d’être plus lourd que les « 13 morts » annoncées en Une par Fraternité Matin. Sous « la manchette » du quotidien gouvernemental ivoirien, le ministre d’État, ministre de la Défense Hamed Bakayoko « traduit la compassion du gouvernement aux familles endeuillées ».
Masque sur le visage, regard grave, Hamed Bakayoko, qui exerce toujours l’intérim du Premier ministre, fait de même à la Une du quotidien Le Patriote.
La compassion du gouvernement ? Justement. « On demande au gouvernement de nous aider, dit un rescapé au quotidien L’Intelligent d’Abidjan. Nous n’avons jamais reçu d’avertissement pour quitter ici. »
De son côté, le quotidien d’opposition Aujourd’hui s’indigne plus nettement encore. « Alassane Ouattara avait promis un toit pour chaque Ivoirien en assurant que c’était possible. Mais, comme l’émergence, cette histoire-ci fut (…) vite oubliée, le temps que les hagiographes ne jettent leur dévolu sur les ponts et les routes construits par ce gouvernement », énonce Aujourd’hui.
Cette note mise à part, les autres Unes de la presse ivoirienne rapportent avec sobriété la tragédie d’Anyama. À noter tout de même cette formule du président du Parti social-démocrate ivoirien Henri Niava, qui, en prélude à un « conclave » de l’opposition aujourd’hui et demain à Abidjan, déclare à la Une du journal L’Héritage : « Nous n’avons pas le droit de laisser ce pays s’enfoncer ». Formule involontaire, probablement…
IBK, le vendredi de tous les dangers
Au Mali, c’est un vendredi à haut-risque pour le pouvoir. Comme le pointe le journal Le Pays, l’Imam Dicko appelle à une mobilisation « historique » aujourd’hui à Bamako.
Mais la convergence des Forces républicaines « déterminée à défendre le régime IBK jusqu'au sacrifice ultime », prévient Maliweb.
À la Une du journal malien L’Indépendant, l’ancien ministre des Maliens de l'Extérieur et de l'Intégration Africaine Amadou Koïta lance cette menace : « Toute personne qui se dirigera vers la résidence d’IBK nous trouvera sur son chemin ».
IBK, c’est bien sûr le président Ibrahim Boubacar Keïta. Et s’il est un homme qui le fait trembler en ce moment, c’est l’Imam Mahmoud Dicko.
À tel point qu’IBK propose rien moins que la formation d’un gouvernement d’ouverture nationale et la dissolution de la nouvelle assemblée nationale pour tenter de calmer la rue.
Une solution que rejette L’Indépendant. « La pression politico-sociale doit se resserrer autour du président de la République, enjoint ce journal, en lui faisant notamment mesurer l'étroitesse de sa marge de manœuvre et ne lui laisser pour seule alternative que de composer avec les forces du changement (…) ou de se démettre. »
Se soumettre ou se démettre ? C’est « le jour de tous les dangers » pour IBK, prévient, à Ouagadougou, le journal Wakat Sera. Selon ce quotidien ouagalais, si le président malien a toujours « le sceptre de la légalité, il semble visiblement avoir perdu le manteau de la légitimité ».
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