Dans les rues de Duékoué, le 22 juillet 2012. La région est soumise à des attaques récurrentes, menées par des groupes venus du Liberia voisin. AFP PHOTO/ SIA KAMBOU
Sans aller à la rencontre des populations de l’ouest forestier, la visite du chef d’état-major de l’armée ivoirienne sert à les rassurer.
Le général Soumaïla Bakayoko va, bien sûr, parler à ses hommes et confirmer la « présence pérenne » de 600 militaires dans la région située entre Divo et Danané. Une frontière de 400 kilomètres de long à surveiller.
Pour l’instant, les forces républicaines de Côte d’Ivoire bénéficient des renforts des Casques bleus de l’Onuci pour sécuriser cette région.
Le règlement de la question foncière
Certaines populations sont à bout. Elles appellent de leurs vœux à une sécurisation à long terme, et de l’ouest du pays. Les deux dernières attaques, qui se sont déroulées au mois de mars, ont provoqué le départ forcé d’environ 5 000 déplacés.
Le commandement militaire assure qu’il va installer une garnison permanente dans l’ouest. Mais il précise que ce n’est pas à l’armée de résoudre le principal problème de cette région : la question foncière, dont le règlement incombe aux pouvoirs politiques.
Selon un habitant de Blolequin, « il faudrait aussi impliquer les chefs traditionnels, et pérenniser les patrouilles militaires de part et d’autre de leur frontière », entre la Côte d’Ivoire et le Liberia.
Source: RFI
Le général Soumaïla Bakayoko va, bien sûr, parler à ses hommes et confirmer la « présence pérenne » de 600 militaires dans la région située entre Divo et Danané. Une frontière de 400 kilomètres de long à surveiller.
Pour l’instant, les forces républicaines de Côte d’Ivoire bénéficient des renforts des Casques bleus de l’Onuci pour sécuriser cette région.
Le règlement de la question foncière
Certaines populations sont à bout. Elles appellent de leurs vœux à une sécurisation à long terme, et de l’ouest du pays. Les deux dernières attaques, qui se sont déroulées au mois de mars, ont provoqué le départ forcé d’environ 5 000 déplacés.
Le commandement militaire assure qu’il va installer une garnison permanente dans l’ouest. Mais il précise que ce n’est pas à l’armée de résoudre le principal problème de cette région : la question foncière, dont le règlement incombe aux pouvoirs politiques.
Selon un habitant de Blolequin, « il faudrait aussi impliquer les chefs traditionnels, et pérenniser les patrouilles militaires de part et d’autre de leur frontière », entre la Côte d’Ivoire et le Liberia.
Source: RFI
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