À l’hôpital général provincial, les médecins stagiaires sont priés de ne pas encombrer les couloirs… Ils doivent désormais rester chez eux. « Nous ne sommes pas épargnés. Par rapport aux deux vagues qui sont passées, nous sentons que la troisième nous affecte. Quand on circule dans les hôpitaux, on sent vraiment que le personnel médical est concerné. Nous en avons certains hospitalisés, quelques infirmiers et médecins aussi », explique le docteur Fabrice Cikomola, président de l’Ordre des médecins du Sud-Kivu.
Le docteur Cikomola déplore un certain relâchement des habitants du Sud-Kivu et surtout l’absence de tests Covid. Même inquiétude de son collègue urgentiste, le docteur Guy-Quesney Mateso : « Il nous arrive de recevoir depuis deux semaines, entre cinq et six personnes qui viennent dans des situations graves dues à cette maladie. Nous arrivons quand-même à contenir la situation mais si les choses évoluent à ce rythme, je pense qu’à un certain moment, nous risquons d’être débordés. »
Masque obligatoire, funérailles interdites...
Face à cette situation,le gouvernement provincial du Sud-Kivu tape du poing sur la table. « Le conseil des ministres a pris les dispositions suivantes : le port du cache-nez est obligatoire en public, l’organisation des deuils est prohibée, les rassemblements, les réunions et les fêtes réunissant plus de 20 personnes sont strictement interdits, la police et les autres services de sécurité sont chargés du suivi et de l’application de ces décisions », explique Sweddy Basila, le porte-parole du gouvernement provincial.
Le port du masque est visiblement facultatif à Bukavu… Les populations du Nord et du Sud-Kivu continuent de faire la navette sans que les règles décrétées soient respectées.
Le docteur Cikomola déplore un certain relâchement des habitants du Sud-Kivu et surtout l’absence de tests Covid. Même inquiétude de son collègue urgentiste, le docteur Guy-Quesney Mateso : « Il nous arrive de recevoir depuis deux semaines, entre cinq et six personnes qui viennent dans des situations graves dues à cette maladie. Nous arrivons quand-même à contenir la situation mais si les choses évoluent à ce rythme, je pense qu’à un certain moment, nous risquons d’être débordés. »
Masque obligatoire, funérailles interdites...
Face à cette situation,le gouvernement provincial du Sud-Kivu tape du poing sur la table. « Le conseil des ministres a pris les dispositions suivantes : le port du cache-nez est obligatoire en public, l’organisation des deuils est prohibée, les rassemblements, les réunions et les fêtes réunissant plus de 20 personnes sont strictement interdits, la police et les autres services de sécurité sont chargés du suivi et de l’application de ces décisions », explique Sweddy Basila, le porte-parole du gouvernement provincial.
Le port du masque est visiblement facultatif à Bukavu… Les populations du Nord et du Sud-Kivu continuent de faire la navette sans que les règles décrétées soient respectées.
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