Le palais des Congrès de Yaoundé a achevé sa toilette des grands jours. C’est dans cette immense bâtisse que vont se dérouler les débats de ce grand dialogue national. Les travaux qui s’ouvrent ce matin par une séance plénière vont courir jusqu’à vendredi.
Ces dix derniers jours, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a consulté sous un rythme effréné des chefs de partis politiques, des leaders d’opinion et associatifs de tout ordre, des chefs traditionnels et religieux afin de récolter leurs propositions et d’arrêter la liste des participants à ces assises.
Sortie du chef de l'État
Premier fait marquant, à ce sujet : la sortie exceptionnelle du chef de l'État le 10 septembre tranche avec l'image d'un président indifférent à ce qui se passe dans les régions anglophones. Le signe pour certains d'une implication personnelle, un geste fort.
Autre facteur d'espoir : l'adhésion d'un nombre important d'acteurs qui ont répondu présents et la mobilisation de la communauté internationale.
Cela dit, plusieurs facteurs poussent certains observateurs à la circonspection : l’absence d’un médiateur neutre puisque le gouvernement camerounais est partie au conflit, l'absence de certaines figures les plus critiques de la société civile camerounaise, l'absence du leader de l'opposition Maurice Kamto, qui reste en détention préventive, et surtout l'absence des principaux leaders indépendantistes, pour qui les conditions ne sont pas remplies.
Ces dix derniers jours, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a consulté sous un rythme effréné des chefs de partis politiques, des leaders d’opinion et associatifs de tout ordre, des chefs traditionnels et religieux afin de récolter leurs propositions et d’arrêter la liste des participants à ces assises.
Sortie du chef de l'État
Premier fait marquant, à ce sujet : la sortie exceptionnelle du chef de l'État le 10 septembre tranche avec l'image d'un président indifférent à ce qui se passe dans les régions anglophones. Le signe pour certains d'une implication personnelle, un geste fort.
Autre facteur d'espoir : l'adhésion d'un nombre important d'acteurs qui ont répondu présents et la mobilisation de la communauté internationale.
Cela dit, plusieurs facteurs poussent certains observateurs à la circonspection : l’absence d’un médiateur neutre puisque le gouvernement camerounais est partie au conflit, l'absence de certaines figures les plus critiques de la société civile camerounaise, l'absence du leader de l'opposition Maurice Kamto, qui reste en détention préventive, et surtout l'absence des principaux leaders indépendantistes, pour qui les conditions ne sont pas remplies.
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