Les Ivoiriens saluent la mémoire d’un homme d’État, qui a contribué au maintien de la paix dans son pays, comme Arsène Koffi, qui profite de l’air frais, assis sous un arbre dans le quartier de Cocody. Dix mois après le décès de l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, il garde de beaux souvenirs de l’homme. Un modèle selon lui, pour la jeune génération. « Il a beaucoup fait pour le pays, en termes de retombées économiques : on a plusieurs chantiers aujourd'hui qui ont été initiés par le président, explique le jeune homme au micro de notre correspondant Abdoul Aziz Diallo. Nous demandons à toute la jeunesse de s'inspirer de ce grand homme... »
Certains attribuent à Henri Konan Bédié, la paternité de l’« ivoirité » apparue dans les années 1990. Pour Lucie Dagbo, il s’agit d’un concept mal interprété par les détracteurs de l’ex-président du PDCI-RDA. « C'est une manière de valoriser la citoyenneté, il n'a pas dit ça dans le mauvais sens... Il a parlé d'ivoirité, dans le sens de travailler pour votre pays ; lui avait déjà donné le ton. »
L’héritier politique d’Houphouët-Boigny, le sphinx de Daoukro, le promoteur de l’ « ivoirité » ou encore l’homme du troisième pont celui qui offrit un deuxième mandat à Ouattara : les images et les concepts ne manquent pas dans l’imaginaire des Ivoiriens lorsqu’il s’agit d’évoquer le parcours de Henri Konan Bedié. Un parcours qui semblait tout tracé pour ce cacique du PDCI mais qui, pourtant, ne lui évita pas les embuches et les déconvenues, rappelle Frédéric Garat, du service Afrique.
L’une des plus marquantes dans l’histoire ivoirienne fut celle d’avoir été chassé du pouvoir un certain soir de Noël 1999 par le général Gueï au gré d’une mutinerie qui se transformera en putsch. Par la suite, l’ex-chef d’État aura œuvré toute sa vie durant pour tenter de reconquérir la présidence ivoirienne sans succès et ramener son parti, le parti fondateur de la Côte d'Ivoire, le PDCI-RDA, au sommet du pouvoir.
Après la crise de 2010 -qui consacra trois hommes détenant entre leur main l’avenir du pays- Henri Konan Bedié — au gré des alliances et des mésalliances — avec Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara n’aura jamais réussi dans son entreprise à reconquérir le palais présidentiel. Cette tâche, il la laisse désormais à son successeur au PDCI RDA Tidjiane Thiam qui reçoit ce legs comme un lourd héritage.
Certains attribuent à Henri Konan Bédié, la paternité de l’« ivoirité » apparue dans les années 1990. Pour Lucie Dagbo, il s’agit d’un concept mal interprété par les détracteurs de l’ex-président du PDCI-RDA. « C'est une manière de valoriser la citoyenneté, il n'a pas dit ça dans le mauvais sens... Il a parlé d'ivoirité, dans le sens de travailler pour votre pays ; lui avait déjà donné le ton. »
L’héritier politique d’Houphouët-Boigny, le sphinx de Daoukro, le promoteur de l’ « ivoirité » ou encore l’homme du troisième pont celui qui offrit un deuxième mandat à Ouattara : les images et les concepts ne manquent pas dans l’imaginaire des Ivoiriens lorsqu’il s’agit d’évoquer le parcours de Henri Konan Bedié. Un parcours qui semblait tout tracé pour ce cacique du PDCI mais qui, pourtant, ne lui évita pas les embuches et les déconvenues, rappelle Frédéric Garat, du service Afrique.
L’une des plus marquantes dans l’histoire ivoirienne fut celle d’avoir été chassé du pouvoir un certain soir de Noël 1999 par le général Gueï au gré d’une mutinerie qui se transformera en putsch. Par la suite, l’ex-chef d’État aura œuvré toute sa vie durant pour tenter de reconquérir la présidence ivoirienne sans succès et ramener son parti, le parti fondateur de la Côte d'Ivoire, le PDCI-RDA, au sommet du pouvoir.
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