Les déclarations du ministre des Infrastructures, Déthié Fall, devant l'Assemblée nationale, ont provoqué une vive réaction dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP). Le Syndicat Professionnel des Entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux Publics du Sénégal (SPEBTPS) a publié un communiqué, fustigeant un « discours inutilement stigmatisant » qui jette l'opprobre sur toute une profession.
Le syndicat rejette catégoriquement l'amalgame fait entre les entreprises structurées et des acteurs défaillants. Il estime que les propos du ministre, qui assimileraient indistinctement les entreprises à des « faillis potentiels » ou laisseraient entendre une "présomption généralisée de médiocrité ou de malhonnêteté », sont contre-productifs.
Selon le SPEBTPS, de telles accusations publiques sont de nature à « fragiliser la crédibilité des entreprises locales, décourager l’investissement dans un secteur déjà en tension et porter atteinte à l’image d’une profession moteur du développement national ».
Le syndicat rappelle que les manquements observés sont « le plus souvent le fait d’opérateurs occasionnels, non répertoriés ou dépourvus des capacités techniques requises », et qu'il est injuste d'en faire porter le poids à toute la profession.
Le SPEBTPS a riposté en mettant en lumière la part de responsabilité de l'État dans les difficultés du secteur le non-respect des délais de paiement contractuels. Le syndicat affirme que la performance et la qualité des travaux sont directement liées à la capacité des entreprises à mobiliser leurs ressources. Le respect strict des délais de paiement est ainsi jugé « essentiel pour exécuter les projets publics dans les délais et assurer la pérennité des entreprises ».
Les entrepreneurs rappellent avoir dû, à de multiples reprises, préfinancer des marchés publics ou maintenir leurs équipes sur le terrain malgré des retards de paiement substantiels, tout en répondant aux appels de l'État pour soutenir des projets prioritaires.
Fort de son expérience, le SPEBTPS a réaffirmé que les entreprises sénégalaises de BTP ont largement fait leurs preuves, tant au Sénégal qu'à l'international, en livrant des infrastructures conformes aux normes et en innovant.
D’ailleurs, le syndicat a lancé un appel ferme au ministre des Infrastructures de "privilégier la concertation, l’écoute et l’évaluation objective, projet par projet, plutôt que l’indexation globale » d’un secteur stratégique.
Le SPEBTPS se dit disponible pour collaborer à l’amélioration continue du secteur et à la transparence, réaffirmant son engagement à œuvrer pour un BTP sénégalais « fort, structuré et performant mais également respecté dans sa dignité et ses droits ».
Le syndicat rejette catégoriquement l'amalgame fait entre les entreprises structurées et des acteurs défaillants. Il estime que les propos du ministre, qui assimileraient indistinctement les entreprises à des « faillis potentiels » ou laisseraient entendre une "présomption généralisée de médiocrité ou de malhonnêteté », sont contre-productifs.
Selon le SPEBTPS, de telles accusations publiques sont de nature à « fragiliser la crédibilité des entreprises locales, décourager l’investissement dans un secteur déjà en tension et porter atteinte à l’image d’une profession moteur du développement national ».
Le syndicat rappelle que les manquements observés sont « le plus souvent le fait d’opérateurs occasionnels, non répertoriés ou dépourvus des capacités techniques requises », et qu'il est injuste d'en faire porter le poids à toute la profession.
Le SPEBTPS a riposté en mettant en lumière la part de responsabilité de l'État dans les difficultés du secteur le non-respect des délais de paiement contractuels. Le syndicat affirme que la performance et la qualité des travaux sont directement liées à la capacité des entreprises à mobiliser leurs ressources. Le respect strict des délais de paiement est ainsi jugé « essentiel pour exécuter les projets publics dans les délais et assurer la pérennité des entreprises ».
Les entrepreneurs rappellent avoir dû, à de multiples reprises, préfinancer des marchés publics ou maintenir leurs équipes sur le terrain malgré des retards de paiement substantiels, tout en répondant aux appels de l'État pour soutenir des projets prioritaires.
Fort de son expérience, le SPEBTPS a réaffirmé que les entreprises sénégalaises de BTP ont largement fait leurs preuves, tant au Sénégal qu'à l'international, en livrant des infrastructures conformes aux normes et en innovant.
D’ailleurs, le syndicat a lancé un appel ferme au ministre des Infrastructures de "privilégier la concertation, l’écoute et l’évaluation objective, projet par projet, plutôt que l’indexation globale » d’un secteur stratégique.
Le SPEBTPS se dit disponible pour collaborer à l’amélioration continue du secteur et à la transparence, réaffirmant son engagement à œuvrer pour un BTP sénégalais « fort, structuré et performant mais également respecté dans sa dignité et ses droits ».
Autres articles
-
Tensions à l’UCAD : la plateforme des anciens délégués joue les médiations et appelle au dialogue
-
Mouvements de protestation à la Rts : les agents du Synpics en brassard rouge ce mercredi
-
Affaire Keur Yeurmandé : le procès de Ndella Madior Diouf et Cie fixé au 13 janvier prochain
-
SAPCO : Amadou Ba révèle 1 milliard de FCFA de dettes à l'IPRES et des salaires hors norme
-
Redressement fiscal de 41,467 milliards FCFA : le fisc et woodside devant les tribunaux ce 18 décembre





Tensions à l’UCAD : la plateforme des anciens délégués joue les médiations et appelle au dialogue


