Plusieurs réunions d’urgence ont eu lieu cette semaine au ministère de la Santé pour trouver des solutions rapidement, car la situation est grave. Dans le sud-est de l’île, les autorités ont recensé près de 80 morts à cause du paludisme.
Le chiffre est à prendre avec la plus grande précaution, car il est difficile de comptabiliser le nombre de cas réels. Les tests de détection rapide, pour diagnostiquer la maladie, sont de plus en plus difficiles à trouver sur place.
Mais les équipes médicales font état de nombreux cas graves et les stocks de médicaments sont déjà épuisés dans de nombreux centres de santé, alors qu’ils auraient dû suffire jusqu’à la saison sèche en avril.
Les bailleurs internationaux ont été appelés en renfort. Des moustiquaires imprégnées d’insecticide, des kits de détection rapide et des médicaments ont été envoyés dans les centres de soins locaux.
Cette année, si l’épisode de paludisme est particulièrement important, c’est en partie à cause de l’intensité des pluies pendant cette saison. Elles favorisent la prolifération des moustiques porteurs du parasite responsable de la maladie.
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