Le président Goodluck Jonathan (d) à son arrivée dans l'Etat de Borno, le 7 mars 2013. REUTERS/Stringer
Pour la première visite de Goodluck Jonathan dans le nord-est du Nigeria, les mesures sécuritaires ont été à la hauteur de l’événement. Dès jeudi, des soldats ont été postés le long des routes de Maiduguri. Vendredi a même été déclaré férié dans l’Etat de Borno, en raison des problèmes de circulation.
En restant deux jours sur place, le président a voulu rassurer les populations, et montrer à ses détracteurs que la question sécuritaire dans la région était bel et bien au coeur de ses préoccupations.
Sa gestion de la crise qui secoue le nord-est du Nigeria depuis 2009 a cependant fait l’objet de nombreuses critiques. Plusieurs dirigeants locaux ont notamment reproché le vaste déploiement militaire dans la zone. Une manière diplomatique de pointer du doigt la JTF, la force conjointe militaire-police, qui est accusée par les populations et l’organisation Human Rights Watch de commettre des exactions dans sa campagne de répression des islamistes.
Goodluck Jonathan s’est dit gêné par ces critiques. Il a estimé que si les circonstances le permettaient, ses soldats quitteraient la région. « Le gouvernement ne restera jamais assis à attendre que les insurgés prennent les armes et contrôlent une partie du pays », a-t-il déclaré, assurant que les autorités demandaient « toujours aux soldats de bien se comporter ».
Source: RFI
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